Les ingénieurs du groupement URBAPLAN-AGEIM-G2 Conception ont présenté, le mercredi 24 juin 2020 à Ouagadougou, l’étude de faisabilité pour l’aménagement de la centralité de Tanghin.
La politique d’urbanisation de la capitale burkinabè fait son chemin à travers des projets modernes. C’est dans cette dynamique, qu’est intervenu le projet centralité de Tanghin dans l’arrondissement n°4 situé dans la zone péricentrale de Ouagadougou. Un nouveau projet urbain dont les études de faisabilité ont été présentées aux autorités municipales et à leurs partenaires financiers de l’Union européenne.
Pour le maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, le projet s’inscrit en cohérence avec le Plan d’occupation des sols (POS) et le schéma de principe de circulation du centre-ville de Ouagadougou, élaborés avec l’appui de la coopération décentralisée de la ville de Lyon. La situation géographique de Tanghin, avec en avant-plan le barrage et en arrière une bande verte lui confère, selon le maire, une opportunité de réaliser des infrastructures modernes pour soutenir le développement de la partie nord de la capitale. « Avec une population estimée à 600 mille habitants, nous allons ériger une ville dans la ville.
Avec les ouvrages prévue dans l’étude à nous présenter, c’est-à-dire le lycée professionnel, la voirie, les anneaux de drainage des eaux, la construction des marchés, la réalisation de CSPS et autres services sociaux, les infrastructures de loisir et de sport, les centres féminins (…), nous allons bâtir Tanghin 2025 », a rassuré l’édile de la capitale. Il a salué l’appui des partenaires financiers et l’engagement des conseillers et les autorités politiques dans la mise en œuvre effective dudit projet de développement. Pour l’expert représentant l’Union européenne, le bras financier de la centralité de Tanghin Joël Nevbeny, il s’agit d’une vision d’aménagement de l’espace d’habitation.
Il a félicité les équipes qui ont réalisé l’étude et a demandé qu’un accent particulier soit mis sur la gestion des déchets, la voirie et l’assainissement. Aussi la conservation des espaces de culture maraîchère soit une priorité, afin de créer une main d’œuvre et faciliter l’approvisionnement des riverains en produits potagers frais. En ce qui concerne le financement, Joël Nevbeny rassure également que le projet est bon et il a été validé pour être réalisé à court terme, c’est-à-dire d’ici à 2025.
Wanlé Gérard COULIBALY
Cynthia Elodie KAFANDO
(Stagiaire)