Assainissement en Afrique: Les défis présentés au REMAPSEN par l’ONG Speak Up Africa

La chargée de l’assainissement à l’ONG Speak Up Africa, Mme Fian Roxane était, le 6 septembre 2023,  face aux journalistes membres du Réseaux des medias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN), pour parler des «défis de l’assainissement en Afrique ». C’était à travers un webinaire modéré par Mme Line Renée Batongué, Journaliste à la CRTV (Cameroun) et coordonné par le Président du comité exécutif du REMAPSEN, Youssouf Bamba.

Les défis dans le domaine de l’assainissement en Afrique sont énormes. A l’aide de statistiques, la chargée de l’assainissement à l’ONG Speak Up Africa, Mme Fian Roxane montre à souhait les différents enjeux dans ce domaine. En effet, en Afrique subsaharienne, seulement 28% de la population ont accès à un assainissement de base et 32% pratiquent encore la défécation à l’air libre (OMS/UNICEF 2017). Chaque année,  deux  millions de personnes meurent de maladies diarrhéiques, dont 90% d’enfants de moins de  cinq ans (soit 5 000 enfants par jour) ; 88% de ces maladies sont liées à des problèmes de qualité de l’eau et de manque d’assainissement et d’hygiène (OMS, 2017).

Avec les journalistes Mme Fian, a parlé des types  d’assainissement, autonome et collectif.L’assainissement est qualifié d’autonome (ou individuel), lorsqu’il vise des bâtiments qui ne sont pas desservis par des équipements communautaires pour la collecte et le traitement. L’assainissement auto­nome se fait au moyen d’ouvrages individuels situés à l’intérieur des limites de chaque lot. La responsabilité en matière de construction, d’utilisation et d’entretien relève du propriétaire. En général, les bâtiments sont des habitations ou d’autres bâtiments qui y rejettent exclusivement des eaux usées domestiques.

Par opposition à l’assainissement autonome, l’assainissement collectif désigne celui où les bâtiments sont reliés à des réseaux de collecte raccordés à des systèmes de traitement centralisés, les égouts. En général, la construction, l’utilisation, l’entretien et le suivi relèvent des administrations publiques.

Il a été également question de  la valorisation des sous-produits des déchets et  la valorisation des boues de vidange à Dakar cité en  exemple.

« À travers nos programmes, nos réseaux et avec l’aide de nos partenaires, nous nous assurons que les décideurs rencontrent les acteurs de terrain, que des solutions soient présentées et que chaque secteur – des citoyens et groupes de la société civile aux partenaires financiers et dirigeants d’entreprises – contribue de manière critique au dialogue et s’efforce d’agir de manière concrète pour la santé et le développement durable sur le continent », a affirmé Mme Fian.

Speak Up Africa, basée à Dakar au Sénégal,  est une organisation à but non lucratif de communication stratégique et de plaidoyer dédiée à catalyser le leadership africain, favoriser les changements de politiques et renforcer la sensibilisation autour du développement durable en Afrique.

BS

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