Association des femmes togolaises résidant au Burkina: les membres se forment pour relever les défis

La coordonnatrice de l’association des femmes togolaises résidant au Burkina Faso, Germaine Tecka (droite) est convaincue que les femmes sortiront galvanisées de cette formation.

L’association des femmes togolaises résidant au Burkina Faso a organisé un atelier de formation dans le cadre de la célébration en différé de la Journée internationale des droits de la femme. Placée sur le thème : « Se connaitre en tant que femme », la formation a eu lieu, le samedi 12 avril 2025 à Ouagadougou.

L’association des femmes togolaises résidant au Burkina Faso a célébré en différé, la 40e édition de la Journée internationale de la femme, le 12 avril 2025, à Ouagadougou. A cet effet, l’association a initié un atelier de formation sur la célébration de la Journée internationale dédiée aux droits de la femme au profit de ses membres. Ladite formation était placée sur le thème : « Se connaitre en tant que femme ». Cette activité, première du genre pour les femmes de l’association, a été une opportunité pour elles de réfléchir à leur autonomisation, à prendre conscience de leurs potentialités et à l’action collective pour aller plus loin.

Aux dires de la coordinatrice de l’association des femmes togolaises résidant au Burkina Faso, Germaine Tecka, le thème principal de l’atelier de formation regroupe plusieurs sous-thèmes tels que les droits et devoirs de la femme. Selon la représentante de l’association des femmes togolaises résidant au Burkina Faso, Gisèle Dagowa, la journée internationale des droits de la femme est un moment pour honorer les luttes, les victoires et les contributions des femmes à travers le monde certes. Mais, c’est aussi et surtout, une invite à la réflexion et donner aux femmes la place qui leur revient pleinement dans la société. De ce fait, le thème de cette Ire édition invite les femmes de l’association à explorer une dimension profonde de leur identité, a-t-elle expliqué.

De son avis, se connaitre en tant que femme, c’est tout autant bien plus que simplement comprendre les rôles traditionnels qui leur sont attribués. « Se connaitre en tant que femme, c’est se libérer des stéréotypes de tous temps, des images et des modèles façonnés », a dévoilé, Gisèle Dagowa. Toujours selon elle, la célébration de la Journée internationale de la femme en différé, à travers cet atelier, est une occasion pour les femmes de magnifier leurs acquis, mais aussi identifier les défis et les infortunes qui persistent. A la présidente de la commission nationale des droits humains, Henriette Da, les femmes de l’association ont traduit leur reconnaissance pour avoir instauré le prix mondial « Femme de courage 2025 » qui met en avant le leadership féminin, c’est sans doute, un modèle dans la défense des droits humains. Au sortir de cette formation, les membres de l’association sont convaincus qu’elles seront plus aguerries sur les questions féminines. L’occasion faisant le larron, elles ont rendu un hommage aux femmes engagées dans la défense du territoire, notamment celles au sein des forces combattantes et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Valentin KABORE
(Collaborateur)

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