Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maimouna Mbow Fam ont procédé, lundi 29 mai 2023, à Ouagadougou, à la signature de trois accords de prêts pour le financement de la mise en œuvre de trois projets, d’un coût global de 276 milliards FCFA.
La Banque mondiale est dans l’optique de soutenir les efforts du gouvernement burkinabè dans la création d’entreprises et la relance de l’emploi après le choc de la COVID-19 et la situation sécuritaire actuelle. A cet effet, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maimouna Mbow Fam ont signé, lundi 29 mai 2023, à Ouagadougou, trois accords de prêts pour le financement de la mise en œuvre de trois projets.
Selon le ministre en charge de l’économie, c’est un montant global de 276 milliards F CFA, sous forme de prêts, que la Banque mondiale met à la disposition du Burkina Faso. A l’entendre, la durée de mise en œuvre desdits projets est prévue pour 6 ans, c’est-à-dire jusqu’au 30 juin 2029. Au titre des programmes et projets financés, on a le Projet d’appui à l’entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique (ECOTEC), dont l’objectif est d’améliorer l’accès des micro, petites et moyennes entreprises au financement, à la technologie et à une main-d’œuvre mieux qualifiée.
Le financement injecté par la Banque mondiale s’élève à 96 milliards F CFA. Quant au Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage au Burkina Faso (PRECEL), il a pour objectif d’améliorer la productivité, la commercialisation et la résilience des principaux systèmes de production de bétail sédentaire pour les bénéficiaires cibles dans les zones du projet. Le montant de son financement est de 90 milliards F CFA. Le troisième est un Programme pour la résilience, la gouvernance locale et les services de base (PREGOLS).
Ce programme est axé sur la performance et a pour objectif d’améliorer la fourniture de services de base et la performance institutionnelle des entités publiques locales ciblées. Il sera financé à hauteur de 90 milliards FCFA. Pour le ministre en charge des petites et moyennes entreprises, Serge Poda, cette signature de convention est l’aboutissement d’un long processus savamment ficelé par les techniciens des deux parties et qui témoigne une fois de plus de l’engagement de la Banque mondiale à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de nos populations qui vivent les effets des multiples crises marquant le contexte national et international.
Pour lui, le gouvernement, au nom du peuple burkinabè, exprime sa reconnaissance à l’endroit de la Banque mondiale pour ce geste salvateur. La représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maimouna Mbow Fam, a salué le dynamisme et la qualité du partenariat entre le Burkina Faso et son institution. Elle a espéré que ces ressources supplémentaires seront d’un apport considérable pour le gouvernement et ce, pour le bien-être de la population.
Estelle KONKOBO (Stagiaire)