Agacé par un contrôle de vitesse

Kantigui a appris les plaintes d’un automobiliste qui a emprunté, le samedi 21 septembre 2019, l’axe Ouagadougou-Koudougou. L’intéressé aurait quitté la capitale, très tôt ce jour, en partance pour Imasgo. Entre Nabadogo et Nariou, il aurait été arrêté par une équipe de l’Office national de sécurité routière (ONASER). Un agent aurait évoqué un contrôle de routine. Après s’être rendu compte qu’il était à jour de ses documents et que les passagers portaient leurs ceintures de sécurité, l’agent aurait signalé une infraction liée à un excès de vitesse (99km/h).

Et l’usager qui croyait que le contrôle de la limitation de vitesse se fait uniquement à l’entrée ou à la sortie des agglomérations n’a pas pu se tirer d’affaire. Il a payé l’amende y relative qui s’élève à 12 000 F CFA contre délivrance d’un reçu. Il est parti furieux parce qu’estimant que l’équipe de l’ONASER ciblait une certaine catégorie de véhicules dont le sien. Kantigui peut comprendre la frustration de l’usager mais estime que si ce genre de contrôles se multiplie, cela pourrait réduire le nombre d’accidents dus à l’excès de vitesse.


Le maire de Djibo face à la justice

La Police a porté plainte contre le maire de Djibo, Oumarou Dicko, pour «diffamation, complicité pour dénonciation et entreprise de démoralisation des forces de police». Kantigui est tombé sur la note adressée par le chef de la Division des Affaires juridiques et du Contentieux de la Police nationale au Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Cette plainte ferait suite aux propos tenus par le maire dans une interview à notre confrère Lefaso.net, à la suite du départ des policiers déployés sur place, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Evoquant ce départ, le bourgmestre avait ouvertement accusé les policiers d’être à l’origine de plusieurs bavures dans la localité. Kantigui promet de suivre cette affaire de près.


Le calvaire des habitants de Dougouri

Kantigui a appris que c’est la croix et la bannière pour les habitants du village de Dougouri, dans la province du Loroum, de rallier la commune de Ouindigui ou celle de Titao. En effet, selon les sources de Kantigui, cette bourgade serait coupée du monde par les eaux de pluies. L’informateur dit avoir vu des femmes, enfants au dos, braver les eaux du bas-fond, sur une distance de plus d’une centaine de mètres, pour rejoindre le CSPS, situé à l’autre côté de la rive. La situation se serait compliquée ces dernières années, à la suite de la mise en eau du barrage du Guty, dans la province du Yatenga. Kantigui invite les autorités compétentes à se pencher sur le cas de Dougouri, pour permettre aux populations de vaquer à leurs occupations et surtout d’avoir accès aux services sociaux de base.


Un chef de corps complice des terroristes ?

Les informations qui parviennent à Kantigui depuis la cité de Bankuy, le laissent sans voix. Le chef de corps de la garnison militaire aurait, selon des sources dignes de foi, pris la poudre d’escampette. La raison de cette disparition soudaine serait à rechercher dans la récente attaque terroriste de Toéni qui a causé la mort de cinq militaires. Les rescapés qui ont abattu un présumé terroriste auraient fait une découverte ahurissante: le numéro de téléphone du chef de corps figurerait dans son répertoire.

Selon les sources de Kantigui, le responsable militaire et le présumé terroriste auraient même eu des entretiens téléphoniques. D’après les mêmes informateurs, ce n’est pas la première fois qu’une telle situation implique le chef de corps. Aux dernières nouvelles, au cours d’une rencontre avec la diaspora burkinabè au pays de l’oncle Sam, le Président du Faso aurait déclaré avoir donné des instructions pour que ledit chef de corps soit relevé de ses fonctions.

Kantigui
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