Il drogue sa cousine et la viole ensuite

Pour sa première comparution devant un tribunal, M.K., âgé de 33 ans, était cité le lundi 23 juillet 2018 au tribunal de grande instance de Dédougou pour répondre des faits de viol sur sa cousine M.S. Des faits qui remontent au 11 juin 2018, a rappelé le parquet. En effet, poursuit le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Dédougou, c’est à l’occasion d’une fête traditionnelle au village que le prévenu a drogué sa victime pour abuser d’elle. Le prévenu, à la barre, reconnait avoir entretenu des rapports sexuels avec la victime, mais note que c’est avec son consentement contrairement aux dires du parquet.

« Elle n’est certes pas ma copine, et je ne lui ai jamais fait la cour, mais ce jour-là, suite à mon invitation chez moi, à la maison, elle a accepté ma proposition d’entretenir des relations intimes »,

soutient-il à la barre. Des arguments balayés du revers de la main par le procureur du Faso qui a rappelé les faits selon lesquels le prévenu déclarait à l’instruction du dossier avoir endormi la jeune fille avec du dolo dans lequel il a mis des comprimés (tramazole) afin de la rendre inconsciente avant d’assouvir son désir sexuel. Même s’il a reconnu les déclarations faites à l’instruction, le prévenu soutient avec fermeté que sa victime a donné son accord pour cette relation charnelle.

Au regard du préjudice moral subi, la victime s’est constituée partie civile et a souhaité que le prévenu lui paie la somme d’un million de francs CFA au cas où il venait à être déclaré coupable. A la lumière des débats et des conclusions de l’instruction, le parquet tout en demandant à la cour de déclarer le prévenu coupable des faits de viol, a requis une peine d’emprisonnement ferme de six ans à son encontre.

La cour va déclarer M.K., coupable des faits de viol sur M.S. et l’a condamné à six ans de prison ferme. Recevant la plainte de la partie civile dans la forme mais infondée dans le fond, le tribunal, a par conséquent, débouté la victime et a condamné ensuite le prévenu à lui payer un franc symbolique à titre de dommages et intérêt.

« Les lacunes de la loi ne nous permettent pas de quantifier le préjudice subi par une personne en cas de viol, c’est pourquoi nous ne pouvons pas demander au prévenu de payer la somme réclamée par la victime. Ce serait sans base légale »,

s’est justifié le président de la cour.

Pour assouvir son désir sexuel, il couche avec  des ânesses

Agé seulement de 19 ans,  T.N, a comparu, le lundi 23 juillet 2018, devant les juges du tribunal correctionnel de Dédougou pour s’expliquer sur des faits de viol qu’il a commis, le 28 juin 2018, sur une fillette de 12 ans à Solenzo, dans la province des Banwa.  Le prévenu, sans tergiverser, a plaidé coupable. En effet, selon ses explications, c’est en brousse que T.N. a aperçu sa victime seule en train de ramasser des noix de karité. A la proposition de lui faire l’amour, la fillette s’est opposée en indiquant que ses parents lui ont dit que « ce n’est pas bien de faire ces genres de choses ». Déterminé à consommer l’acte sexuel, T.N. a terrassé sa victime, et pour l’empêcher de crier, il lui a serré le cou afin de consommé l’acte, a-t-il confié, l’air intrigué, à la barre.

A en croire le parquet, le prévenu n’est pas à son premier forfait car habituellement, il avait des rapports sexuels avec des ânesses ; mais le 28 juin 2018, il a décidé de s’attaquer pour sa première fois à un être humain. Convaincu que les faits sont d’une gravité caractérisée, le parquet a demandé au tribunal de déclarer T.N. coupable des faits à lui reprocher. Néanmoins, le procureur a sollicité la clémence de la cour afin d’aider ce jeune de 19 ans à se réinsérer dans la société. Pour ce faire, le parquet a requis contre lui, une peine de 3 ans de prison ferme, une sanction en deçà de la peine minimale prévue par la loi en cas de viol qui est de 5 ans.

Coupable de vol  à six reprises en l’espace  de cinq mois

T.A., un jeune manœuvre maçon de 25 ans était poursuivi le lundi 23 juillet 2018 par le parquet de Dédougou pour des faits de vol de moutons, des fils d’installation et de chevrons. Sans tergiverser, le prévenu a reconnu à la barre, les faits à lui reprochés. Pour les moutons, T.A., soutient qu’il se rendait chaque jour en brousse dans l’intention de s’accaparer des animaux sans surveillance pour ensuite les vendre. Quant aux chevrons et aux fils d’installation, il dit les avoir volés dans une maison.

Et c’est sur ces faits de vol de moutons, de fils d’installation et de chevrons qu’il a été interpellé par les forces de l’ordre. A son audition à la gendarmerie de Solenzo, a rappelé le procureur du Faso à l’audience, il a affirmé avoir volé à six reprises en l’espace de cinq mois, Dans sa réquisition, le parquet, convaincu de la culpabilité du prévenu, a requis une peine d’emprisonnement ferme de 48 mois afin de « lui permettre de bien méditer sur son sort ». Moins sévère que le parquet, le tribunal l’a condamné à une peine d’emprisonnement ferme de 36 mois.

Rassemblés par Kamélé FAYAMA

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