Il y a de l’espoir…

Dans sa volonté affichée de reconquérir le territoire national, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, multiplie les initiatives et les offensives contre les groupes armés terroristes. Cette détermination à restaurer la paix dans le pays commence à porter des fruits, même si on sait que c’est un combat de longue haleine. Les groupes terroristes, qui contrôlent plus de 40% du territoire national, sont plus que jamais ambitieux dans leur volonté de détruire le Burkina dans ses fondements. Mais tel le roseau qui plie mais ne rompt pas, la Nation reste debout et triomphera coûte que coûte de l’adversité, peu importe le temps nécessaire. Les premières actions terrestres et aériennes, sous le leadership du capitaine Traoré, donnent des lueurs d’espoir. Les forces combattantes ont réussi à libérer la ville de Solenzo, chef-lieu de la province des Banwa (région de la Boucle du Mouhoun), de l’emprise des terroristes qui y dictaient leur loi. Le drapeau national flotte à nouveau à Solenzo et c’est à l’honneur de tous les patriotes qui œuvrent de part et d’autre et au prix de leur vie, pour sauver la Nation.

La joie de vivre est revenue dans cette localité, où les habitants ont manifesté leur joie dans la rue. Le souhait est que ce genre de scènes se multiplie à l’échelle nationale. Quand on sait que la reprise des localités sous occupation terroriste est un indicateur de succès des opérations militaires, l’on ne peut que se réjouir de cette avancée. Il en faut bien plus, pour se bomber la poitrine, mais c’est un bon début dans la remobilisation des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Et dire que la reconquête de Solenzo est intervenue à la veille de la célébration du 62e anniversaire de l’accession à l’indépendance du pays, il y a de quoi voir l’avenir sous de meilleurs auspices. Dans son message télévisé à la Nation à l’occasion de la fête nationale, célébrée tous les 11-Décembre, le chef de l’Etat s’est montré plus que jamais combatif, en ces moments difficiles. « Le combat pour l’indépendance totale a commencé il y a quelques semaines de cela. Et ce combat passe nécessairement par les armes, mais aussi par nos valeurs, nos comportements et le redressement de notre économie. La bataille contre l’ennemi qui occupe nos terres est en train de commencer », a-t-il affirmé. Il a salué la solidarité naissante, exemples à l’appui.

Le capitaine Traoré a cité, entre autres, la fourniture gratuite de camions par des Burkinabè pour ravitailler leurs compatriotes en souffrance et la fourniture de dons de diverses natures pour l’encadrement et la formation des VDP. Cette solidarité agissante est particulièrement attendue dans la mobilisation, en 2023, de 100 milliards F CFA pour alimenter le Fonds de soutien pour l’effort de guerre, créé par l’exécutif pour l’équipement et la prise en charge des 50 000 VDP nouvellement recrutés. Les Burkinabè, pauvres ou riches, jeunes ou vieux, femmes ou hommes, doivent impérativement soutenir le combat contre le terrorisme qui menace l’existence de leur chère patrie. On ne saurait prendre le dessus sur les forces du mal, en rangs dispersés, dans les rancœurs, la haine, la stigmatisation et la vengeance. Un élan de solidarité et une synergie d’actions sont indispensables à la reconquête du territoire national, souhaitée de tous nos vœux. Il faut une union sacrée autour des autorités de la Transition, dont l’engagement pour la libération du pays ne souffre d’aucune ambiguïté. « Notre lutte ne s’arrêtera que lorsque tous les enfants du Burkina Faso mangeront à leur faim et dormiront tranquillement dans leur pays », a rassuré le capitaine Traoré. Qu’il en soit ainsi….

Kader Patrick KARANTAO

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