La Boucle du Mouhoun promet la réélection de Roch avec un taux de 90%

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a tenu le mardi 17 novembre 2020 à Dédougou, son meeting régional. Face à ses militants, le candidat, Roch Marc Christian Kaboré, s’est engagé à relever le défi de la sécurité s’il est reconduit à Kosyam au soir du 22 novembre.

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) poursuit sa quête des électeurs pour le scrutin du 22 novembre prochain. Le mardi 17 novembre 2020, c’est au tour de Dédougou, chef-lieu de la Boucle du Mouhoun, d’abriter le 10e meeting régional. Un meeting au cours duquel, le directeur provincial de la campagne du MPP, Stanislas Ouaro, a promis au candidat, Roch Marc Christian Kaboré, sa réélection avec un taux de 90% dans le « grenier du Burkina» et à lui accorder dans chaque province, l’ensemble des députés requis pour gouverner. Selon le candidat tête de liste aux législatives dans le Mouhoun, depuis 2016, 60% des réalisations agricoles dans le pays sont faites dans la région de la Boucle du Mouhoun. Et d’ajouter que le réseau routier s’est amélioré à travers le bitumage de certaines routes et la réalisation de milliers de kilomètres de pistes rurales. « Nous sommes conscients qu’à l’issue des cinq ans de plus que le peuple burkinabè et particulièrement la Boucle du Mouhoun va vous accorder, la plupart des routes impraticables ne seront que de vieux souvenirs», foi de M. Ouaro. Quant au porte-parole de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle, Toussaint Abel Coulibaly, il a exprimé sa fierté pour le travail abattu par le président sortant lors de son mandat passé malgré l’adversité due aux attaques terroristes. « Nous, partis membres de l’APMP, avons décidé de vous investir comme candidat et de tout mettre en œuvre pour vous faire élire dès le premier tour de façon claire. C’est un devoir pour nous car vous le méritez amplement », adresse de Toussaint Abel Coulibaly, au candidat de la majorité. Il a dit regretté que certains hommes politiques fassent du terrorisme un thème de campagne. Or, a-t-il relevé, même les grandes puissances subissent le terrorisme depuis des années sans parvenir à l’éradiquer. Le directeur national de campagne, Simon Compaoré a loué l’expérience, la détermination et la vision de son candidat. « Il y a des gens qui doutent. Nous pouvons simplement dire, qu’il y a candidat et candidat. Le nôtre est un qui avance avec sérénité parce qu’il bénéficie de votre confiance », a-t-il lancé aux militants.

« Du balaise » selon Simon Compaoré

Il a salué la mobilisation de la population de Dédougou en la qualifiant de « balaise ». Enfin, il a invité les structures de base à ratisser large jusqu’à la clôture de la campagne. « Faites du porte-à-porte pour montrer aux gens comment se fait le vote. Si vous aimer le MPP, si vous aimer l’APMP, si vous aimer Roch, il faut tout faire pour que le dimanche soir, nous ayons tous le sourire aux lèvres », a lancé Simon Compaoré aux militants et sympathisants du MPP ainsi qu’aux alliés. Le candidat Roch Marc Christian Kaboré, a promis durant le quinquennat, à venir relever le défi de la sécurité si le peuple lui renouvelle sa confiance. Ainsi compte-t-il dans les cinq années à venir, travailler à désenclaver la Boucle du Mouhoun, à finaliser les travaux du Centre hospitalier régional, d’une part. D’autre part, le candidat à sa propre succession, entend réaliser d’autres centres de santé dans les communes et villages de la plus grande région du pays. Au sujet de l’éducation, Roch Marc Christian Kaboré indique que des établissements scolaires seront réalisés pour les enfants parce que l’éducation est une question essentielle pour le développement de pays. « Nous allons remporter cette élection dans la transparence totale le 22 novembre prochain et nous allons travailler pour tous les Burkinabè sans distinction », a-t-il rassuré. Pour clore, le candidat du MPP a invité la population à éviter les guerres de communautés. «Nous devons éviter de
stigmatiser des communautés comme étant responsables du terrorisme. Nous sommes tous des fils du Burkina Faso et nous devons nous tenir la main », a-t-il émis.

Adama SEDGO

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