Lutte contre la dégradation des écosystèmes naturels : des organismes prennent les devants

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et la West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL) organisent conjointement, du 13 au 15 avril 2021 à Koudougou, un atelier de formation sur les risques liés au changement climatique et autres facteurs de dégradation pour une gestion intégrée des écosystèmes en Afrique centrale et occidentale.

Des organismes partenaires dont la West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) veulent prendre les devants dans la lutte contre la dégradation des écosystèmes naturels en Afrique centrale et occidentale. Pour ce faire, ils organisent du 13 au 15 avril 2021 à Koudougou, un atelier de formation sur les risques liés au changement climatique et autres facteurs de dégradation pour une gestion intégrée des écosystèmes naturels dans cette partie du continent. L’ouverture des travaux de réflexion sur la problématique est intervenue, le mardi 13 avril 2021 dans la cité du Cavalier rouge.

Selon le Coordonnateur du programme Partenariat régional sur l’Eau et l’environnement en Afrique centrale et occidentale (PREE), Ludovic Tapsoba, représentant l’UICN, la gestion concertée des ressources naturelles passe par la concertation des acteurs eux-mêmes. « C’est dans cette dynamique que l’UICN a initié cette session de formation », a-t-il précisé. Cet atelier, a fait savoir M. Tapsoba, est une opportunité car la rencontre permettra aux participants venus de plusieurs pays (Burkina Faso, Benin, Niger, Tchad, Guinée et Togo), et de différentes structures de partager leurs expériences sur le sujet, de proposer des axes de développement en rapport avec les difficultés du terrain. « Au regard de la composition de l’assistance, c’est l’occasion de concilier les approches des problèmes locaux et nationaux tout en favorisant les aspects de gestion transfrontalière des ressources dans un contexte de promotion et de renforcement des liens entre les Etats », a ajouté le représentant de l’UICN. Absent, le directeur exécutif de WASCAL s’est fait représenter par le directeur de la recherche, Pr. Kehinde Ogunjobi pour présider les travaux. Pour ce dernier, les écosystèmes naturels en Afrique connaissent une dégradation continue aggravée par les impacts négatifs des actions anthropiques et du changement climatique.

« WASCAL se réjouit de cette opportunité de travailler en synergie avec UICN pour davantage renforcer les capacités d’adaptation de l’Afrique de l’Ouest au changement climatique », s’est félicité Pr. Ogunjobi.
A écouter Dr Oblé Neya du Centre de compétence de WASCAL Burkina Faso, l’objectif global de cet atelier, est de former les différentes parties prenantes à des thématiques liées à l’eau, aux facteurs de dégradation des écosystèmes et au changement climatique.
Il s’agira, a-t-il détaillé, de faire l’état des lieux de la dégradation des écosystèmes des bassins concernés par le projet, faire comprendre aux participants l’impact du changement climatique sur les écosystèmes des bassins versants, former les participants aux techniques et méthodologie pour la quantification de la biomasse et du stock de carbone et enfin former les participants à la compréhension et à la lecture des cartes thématiques. La formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet PREE qui vise à renforcer la résilience des écosystèmes naturels et des communautés locales dans les sous-bassins de la Volta, du Mono, du Niger, du Sénégal et du massif du Fouta Djalon. WASCAL, dont le siège est basé à Accra au Ghana, est un institut axé sur la recherche et l’éducation et conçu pour fournir des connaissances et des services climatologiques qui devraient permettre de relever le défi du changement climatique et, partant d’améliorer la résilience des systèmes humains et environnementaux.

Beyon Romain NEBIE
beynebie@gmail.com

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