Nouveau calendrier scolaire : Les parents d’élèves prennent langue avec le Premier ministre

Le président du HCDS, Domba Jean Marc Palm, a confié que des concertations sont prévues pour une riposte efficace aux impacts négatifs de la COVID-19 sur les secteurs de l’économie et du travail.

Le Premier ministre, Christophe Dabiré, a reçu, l’Union nationale des associations des parents d’élèves du post-primaire, secondaire et supérieur du Burkina (UNAPES-B) et les membres du Haut conseil du dialogue social(HCDS), le jeudi 28 mai 2020. Les échanges avec l’UNAPES-B ont porté sur la reprise du calendrier scolaire.

Au conseil des ministres du 27 mai 2020, le gouvernement burkinabè a pris des décisions pour la validation de l’année scolaire 2019-2020. Au lendemain de cette annonce, une délégation de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du post primaire, secondaire et supérieur du Burkina (UNAPES-B) est allée échanger avec le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

« Depuis plus de huit semaines plus de 4 900 000 élèves sont privés d’éducation en présentiel. Soucieux de l’avenir de nos enfants, il était opportun que nous prenions langue avec le chef du gouvernement pour échanger sur la réouverture prochaine des classes », a indiqué le président de l’UNAPES-B, Raphaël Ouédraogo, à sa sortie d’audience.
Il a ajouté que le Premier ministre a eu une oreille très attentive à leurs préoccupations.

« Il s’est engagé pour échanger avec les ministres en charge de l’éducation afin qu’ensemble, nous puissions continuer à les accompagner dans l’atteinte des objectifs que nous poursuivons pour une éducation de qualité au Burkina Faso», a-t-il soutenu.
Quant aux décisions prises, le président de l’UNAPES-B a dit ne pas avoir de commentaires particuliers à faire. « Notre rôle en tant que parents d’élèves et d’étudiants est d’accompagner le gouvernement dans les efforts de reprise des cours afin que les objectifs poursuivis soient atteints pour éviter que des générations entières ne soient jetées en pâture », a-t-il déclaré.

Lutter contre la COVID-19

Toutefois, il a reconnu que lors de sa conférence de presse, l’UNAPES-B, avait fait plusieurs propositions. Il s’était agi de mettre en vacances les élèves du pré-scolaire et de prendre en compte la moyenne des deux trimestres pour le passage en classe supérieure pour les classes intermédiaires. Quant aux examens du CEP, BEPC, CAP, BEP et du baccalauréat, elle avait préconisé que ceux-ci soient maintenus.

« Ce sont, entre autres, les propositions que nous avions formulées», a rappelé M. Ouédraogo. Se prononçant sur la grève de 96 heures annoncée par les syndicats des enseignants du supérieur, Raphaël Ouédraogo les a invités à toujours privilégier le dialogue.

« Lorsque l’on s’asseoit pour discuter, on peut se comprendre afin de prendre les bonnes décisions. Par conséquent, nous exhortons le gouvernement et les partenaires sociaux au dialogue afin que les objectifs poursuivis soient atteints pour éviter une autre brèche, préjudiciable au système éducatif», a-t-il insisté.

Après l’UNAPES-B, le Premier ministre s’est entretenu avec les membres du Haut conseil du dialogue social (HCDS) sur les impacts de la COVID-19 dans le secteur de l’économie et du travail.

« Il faut que nous sachions dès maintenant quelle riposte adopter pour faire face à cette pandémie dans le monde du travail », a expliqué à sa sortie, le président du HCDS, Domba Jean Marc Palm.

C’est pourquoi, sa structure, qui regroupe les trois composantes, le gouvernement, les travailleurs et le patronat, a entrepris une série de rencontres pour proposer une riposte commune aux conséquences de cette maladie.
Il a ajouté qu’à l’issue des différentes rencontres, une synthèse des propositions sera faite pour une riposte efficace. « Il nous faut faire preuve de solidarité», a-t-il conclu M. Palm.

Mariam OUEDRAOGO

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