Présidence du CSC : Abdoulazize Bamogo enfin installé

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé, le vendredi 23 décembre 2022 à Ouagadougou, une cérémonie de prise de fonction du président du CSC, Abdoulazize Bamogo nommé par décret, le 6 décembre dernier.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) peut désormais jouer pleinement son rôle de régulation des médias au Burkina Faso. Le président de l’institution, Abdoulazize Bamogo, nommé, le 6 décembre dernier par décret, par le président de la Transition, a officiellement pris fonction. Son installation est intervenue, le vendredi 23 décembre 2022 au siège du CSC en présence du Premier ministre, Me Apollinaire Kyélem de Tambèla et des anciens dirigeants de l’institution. Elu le 31 mai 2022 par ses pairs, M. Bamogo n’avait pas pu prendre fonction à cause d’une action judiciaire intentée à son encontre par son challenger. Toute chose qui a impacté négativement les activités du CSC.

Le président de l’instance de régulation de la communication a, à l’occasion, remercié le chef de l’Etat, Ibrahim Traoré, pour son action salutaire qui remet en selle sa structure. Pour lui, la crise est passée et le CSC doit poursuivre dans la sérénité sa fonction de régulation de la communication au public. « Désormais, nous sommes une équipe et notre peuple nous regarde. Nous sommes condamnés à réussir », a-t-il lancé à ses collaborateurs. Au regard du contexte national, Abdoulazize Bamogo compte relever deux défis. A l’entendre, la responsabilité sociale des médias est un impératif qu’impose la situation politique et sécuritaire actuelle.

« Il nous faut étudier avec les professionnels des médias la meilleure posture à adopter sur les effets dévastateurs de la société burkinabè », a-t-il confié. L’autre défi à relever est celui lié à la lutte contre les « fake news » et les discours de haine, foi du président du CSC. Pour y parvenir, M. Bamogo compte s’appuyer sur les organes de presse professionnels. Pour réussir sa mission, le patron du CSC a plaidé auprès du chef du gouvernement afin que son organisation soit dotée de moyens conséquents. A l’attention des professionnels de la presse et de la communication, Abdoulazize Bamogo les a invités à trouver des réponses justes qui préservent les conditions d’un travail professionnel afin de relever le défi sécuritaire. « C’est tous ensemble, mobilisés que nous saurons relever les défis de la régulation de la communication dans notre pays », a-t-il soutenu.

Abdoulaye BALBONE

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