Programme de 40 000 logements : Des promoteurs immobiliers remontés contre  l’ASCE-LC  

 

L’association des promoteurs immobiliers du Burkina Faso a dénoncé hier lundi    au cours d’une conférence de presse « un acharnement» de  la part de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

L’union des promoteurs immobiliers du Burkina craint de voir certains acquis de ses membres être remis en cause. En effet, elle dit assister depuis quelques mois à la remise en cause, par la nouvelle direction du Centre de gestion des cités (CEGECI), des conventions, des traites et des avances de paiement accordées dans le cadre de la réalisation effective du programme 40 000 logements.

En effet les conférenciers, considèrent que, depuis le départ de l’ancien directeur général du CEGECI, Boureima Thiombiano  les membres de l’association font face à une remise en cause de leurs conventions, des traites et des avances de paiement qui leur ont été accordées par l’ancienne direction.

Ils disent  être victimes d’acharnement de la part de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption. « Sous prétexte que nous avons reçu des paiements d’avance ou des traites de la part du CEGECI, nous sommes accusés de corruption, de blanchiment d’argent et détournement de fonds. Certains d’entre nous font l’objet de mandat de dépôt et de perquisitions musclées à domicile et au bureau », a indiqué Safiatou Ouédraogo.

Pour les membres de l’association, il n’en est rien, la raison fondamentale de cet « acharnement » contre eux, serait  liée au programme de 40 000 logements initiés dans le cadre du programme national de construction de logements (PNCL) sous le régime de l’ancien président Roch Kaboré.

Selon les promoteurs immobiliers, dans le cadre de la réalisation du programme, le PNCL à travers le Centre de gestion des cités (CEGECI) du Burkina Faso, avait signé des conventions avec des promoteurs immobiliers pour la construction des logements. Ces conventions signées sous la forme de Partenariat-Public-Privé (PPP) engageaient les promoteurs immobiliers à mobiliser les ressources pour la réalisation des travaux. En retour, le maître d’ouvrage prend l’engagement de payer les promoteurs, une fois les logements livrés, selon un échéancier bien déterminé, à savoir, 30 à 40% à la réception provisoire ; 50 à 60% six 06 mois après la réception provisoire et 10% à la réception définitive, ont précisé les conférenciers.

Sidwaya.info

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