Programme de développement intégré : Les activités de 2020 exécutées à 90%

Le représentant du haut-commissaire, David Ayoro, (au milieu) a apprécié le travail fait par les acteurs de mise en œuvre du programme

L’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES Caritas) a, au cours d’un atelier, le mercredi 27 janvier 2021 à Nouna, fait le bilan des activités de l’année 2020 de son Programme de développement intégré (PDI). Il s’est agi également de programmer les activités qui seront menées en 2021.

Le secrétariat exécutif de l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES Caritas Burkina) de Nouna dans son Programme de développement intégré (PDI) intervient dans les provinces des Banwa et de la Kossi. Le programme couvre dix villages des communes de Sanaba dans les Banwa et de Nouna dans la Kossi. Le mercredi 27 janvier 2021, les responsables de sa mise en œuvre ont, au cours d’un atelier, fait le bilan des activités de 2020 et programmé les actions à mener au cours de l’année en cours. Le chargé du suivi et de l’évaluation, Jérémie Somé, a, dans sa présentation, fait ressortir les différentes activités mener durant l’année précédente. Il a noté un taux d’exécution physique de 90%.

Quant au responsable financier du PDI, Barnabé Kahoun, il a indiqué qu’avec un budget de plus de 242, 04 millions FCFA, la subvention du partenaire chrétien pour le Sahel a été effective à 100%. Et d’ajouter que l’apport des bénéficiaires, appelé apport local, qui est un maillon essentiel du programme, s’est élevé à 3, 63 millions FCFA soit 1,5% du budget du programme. C’est pourquoi, le secrétaire exécutif diocésain de l’OCADES, l’abbé Sébastien Sanou, a invité les villages qui ne sont pas à jour de leur contribution à s’exécuter, «sinon ils seront remplacés par d’autres », martèle-t-il.

A travers des questions et contributions des acteurs, des propositions ont été formulées pour l’amélioration du recouvrement de l’apport local et pour la mobilisation des ressources endogènes. Le PDI intervient dans les domaines de l’environnement, de l’agriculture, de l’élevage, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement. Appelé «PDI Nouna 2023 », la redevabilité, selon les responsables, figure en bonne place dans la stratégie de mise en œuvre de cette phase qui se veut quinquennale. Selon le vice-président du Comité villageois de développement (CVD) de Namassa, Alassane Zoromé, l’importance du PDI dans l’amélioration de la qualité de vie des bénéficiaires est énorme. Cependant, a-t-il déploré, des difficultés demeurent quant à la mobilisation de l’apport local.

«Nous allons nous y mettre même s’il faut utiliser la contrainte », a-t-il rassuré. Le directeur provincial en charge de l’agriculture de la Kossi, Serges B. Dembélé, a jugé le bilan satisfait. Néanmoins, a-t-il reconnu, il y a des insuffisances qu’il faut améliorer pour que le programme atteigne ses objectifs. Ainsi, il a appelé chaque partenaire à jouer sa partition. «Le PDI est en train d’imprimer des changements qualitatifs au sein des différentes communautés et cela passe par des sacrifices », a-t-il conclu.

Adama CISSE
AIB/ Kossi

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