Projet « entreprendre au féminin »: Des kits d’installation pour 45 filles formées en coupe-couture

Chacune des filles formées, a reçu une machine à coudre et d’autres accessoires

La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Marie Laurence Ilboudo/ Marshall, a remis officiellement des kits d’installation aux filles formées dans le cadre du projet « Entreprendre au féminin », le mardi 18 mai 2021 à Ouahigouya.

En la composante « Entreprendre au féminin » du projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD), 180 adolescentes ont été formées aux métiers d’électricité- bâtiment, de maçonnerie-construction, de coiffure, de plomberie -sanitaire, du tissage, de restauration, de construction –métallique (soudure), de mécanique-automobile et de coupe-couture.

Le sont les régions du Nord, du Centre-Nord, de la Boucle du Mouhoun et de l’Est qui ont bénéficié de ce projet. Ce 18 mai 2021, les bénéficiaires de la région du Nord ont reçu officiellement leurs kits d’installation. Financée par la Banque mondiale avec la collaboration de l’ONG ASMADE, cette formation de 3 mois, va permettre, selon la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Marie Laurence Ilboudo /Marshall, d’accroître l’autonomie économique de ces adolescentes déscolarisées et non-scolarisées.

« Dans la région du Nord, ce sont 45 jeunes filles qui ont été formées en coupe-couture majoritairement. J’espère qu’elle contribuera à faire d’elles des modèles de demain par une insertion professionnelle réussie », a-t-elle souligné. Pour la directrice exécutive de l’ONG ASMADE, Juliette Compaoré, ces filles ont aujourd’hui un métier pour entreprendre, c’est une satisfaction pour elles.

Créer leurs propres entreprises

Pour la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, Marie Laurence Ilboudo/Marshall : il faut favoriser l’éclosion de nouvelles entreprises

La cérémonie de remise de kits marque ainsi la fin de la série de formations engagées dans le cadre du projet. « La théorie est donc finie. C’est la pratique qui commence sur le terrain. Pour ce faire, nous nous organiserons avec les services compétents des différents ministères et les autorités régionales des quatre régions concernées, pour accompagner les bénéficiaires pour leur installation. D’ores et déjà, elles ont reçu chacune des kits d’installation. Mais avant, elles devront faire de l’apprentissage dans des entreprises pour se perfectionner », a expliqué la responsable de l’ONG ASMADE.

A l’entendre, leur accompagnement sur le terrain se poursuivra et elle a bon espoir qu’au-delà des 180 filles formées, d’autres auront l’ envie d’entreprendre et vont se lancer dans cette dynamique auprès de celles-ci. Et la porte-parole des bénéficiaires, Clémentine Sawadogo de renchérir qu’elles mettront en pratique tout ce qu’elles ont appris et les kits seront utilisés de façon judicieuse afin d’améliorer la productivité des entreprises qui seront créées. « Une femme qui exerce un métier est plus épanouie et cela se ressent sur toute sa famille », a-t-elle indiqué.

La ministre, elle, a souhaité que le projet soit reconduit et élargi à d’autres régions. « Pour l’heure, nous sommes en négociation avec le partenaire financier qu’est la Banque mondiale, car le projet est très impactant pour les filles non scolarisées et déscolarisées » a-t-elle déclaré. A noter que ce projet a permis de former 210 adolescentes en 2019 et 120 en 2020.

Fleur BIRBA
fleurbirba@gmail.com

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