Egalité de genre : l’association « IES-Femmes » sollicite le soutien des leaders coutumiers et religieux de trois régions du Burkina

L’éradication des normes discriminatoires dans les zones d’interventions, la promotion du leadership féminin dans les institutions religieuses et l’engagement des leaders coutumiers et religieux pour la réalisation des droits de la femme sont, entre autres, les résultats attendus de ce projet, selon Sévérine Nébié, la présidente de l’association.

Les  leaders religieux et coutumiers lors de la cérémonie de lancement officiel du projet d’engagement pour l’accélération de l’égalité de genre dans les régions du Centre, Centre-est et Hauts Bassins. © : Moussa Kayda

Des leaders coutumiers, défenseurs des droits des femmes au sein de leurs communautés. C’est l’objectif poursuivi par l’association pour l’Intégration économique et sociale des femmes dans le développement (IES-Femmes) à travers le projet d’engagement des leaders religieux et coutumiers pour l’accélération de l’égalité de genre dans les régions du Centre, du Centre-est et des Hauts Bassins.

Les activités du projet ont été officiellement ce mardi 14 juin 2022 à Ouagadougou.

L’éradication des normes discriminatoires dans les zones d’interventions, la promotion du leadership féminin dans les institutions religieuses et l’engagement des leaders coutumiers et religieux pour la réalisation des droits de la femme sont, entre autres, les résultats attendus de ce projet, selon Sévérine Nébié, la présidente de l’association.

En plus des leaders coutumiers et des autorités étatiques, les principales cibles de ce projet sont les femmes elle-même, du fait qu’elles sont les principales victimes des discriminations, a expliqué la présidente.

« Le consortium (IES-Femmes) est né de la volonté de trois associations féminines, qui exercent dans le domaine de la promotion des droits des femmes et du leadership féminin », a poursuivi Sévérine Nébié.

Il est un cadre de porte-voix pour combattre les normes et pratiques néfastes qui reproduisent et défendent les violences à l’égard des femmes, a également souligné la présidente.

Le projet est financé par le Fonds commun genre (FCG) pour une durée de 2 ans. Il vise à permettre aux femmes de participer à la vie de leur communauté de sorte qu’elles puissent jouir de leurs droits et être épargnées de toutes discriminations au sein des institutions religieuses et coutumières.

Moussa KAYDA

(Stagiaire)

 

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