Quartier Baong Poré : Deux sociétés immobilières font du forcing

Il est revenu à Kantigui que des habitants du quartier non-loti de Ouagadougou appelé Baong poré, vers Yagma, sont confrontés à deux sociétés immobilières qui veulent lotir de force la zone. De ce qui a été dit à Kantigui, la population s’est opposée à leur proposition de lotissement parce qu’elle n’a pas acheté les terrains avec ces sociétés mais avec des propriétaires terriens.

Pour elle, s’il doit y avoir lotissement, cela doit venir de la mairie de l’arrondissement 9 dont elle relève et non de sociétés immobilières. La source de Kantigui lui a soufflé qu’au moins 1 000 personnes sont concernées par le problème. La même source a indiqué que le maire de l’arrondissement 9 est intervenu entre temps pour stopper les actions desdites sociétés immobilières mais, ces derniers jours, elles sont revenues à la charge pour un passage en force.

Aux dires de l’informateur de Kantigui, les promoteurs immobiliers en question entendent profiter du vide qui existe en ce moment dans les collectivités territoriales pour exécuter leur plan. L’interlocuteur de Kantigui appelle donc de tout son cœur, les autorités compétentes à agir vite pour mettre fin aux manœuvres des deux sociétés dans la zone afin d’éviter l’irréparable. Kantigui estime que ce conflit connaitra un dénouement heureux pour les deux parties.


Sakoinsé-Koudougou : Vivement le tracé des bandes blanches

En empruntant la route Sakoinsé-Koudougou, le week-end dernier, longue d’une quarantaine de Km et récemment bitumée, Kantigui a fait le constat que le tracé des bandes blanches sur la chaussée tarde à être effectif. Il est vrai que quelques petits travaux de finition se poursuivent encore çà et là, mais à partir du moment où la voie est ouverte à la circulation, il y a lieu de faire en sorte que les bandes blanches soient tracées afin de faciliter le trafic. D’autant plus que ce tronçon est très fréquenté. Des usagers ont confié à Kantigui que les bandes blanches sont attendues avec impatience pour la sécurité des voyageurs, surtout la nuit où la visibilité est très réduite. Un autre usager a soufflé à Kantigui que les balises de protection sur le pont à l’entrée de Koudougou gagneraient également à être changées. Il a souhaité qu’en lieu et place des poteaux, l’on mette des fers horizontaux des deux côtés du pont pour plus de sécurité. Kantigui espère que sa doléance sera prise en compte par qui de droit dans l’intérêt de tous.


Hôpital Souro-Sanou: des agents « dealeurs »

En fin de semaine dernière, un accompagnant d’un patient au Centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso s’est confié à Kantigui sur le comportement déplorable de certains agents de ce service de santé. En effet, admis avec un membre de sa famille aux urgences chirurgicales au petit matin du mercredi 2 mars 2022, le confident dit avoir fait le tour des pharmacies de garde à la recherche d’une sonde sans succès.

C’est alors qu’une infirmière des urgences lui fait savoir qu’elle en disposait. « J’ai une sonde à la maison que j’avais voulue amener mais après hésitation je ne l’ai pas prise. Si on s’entend sur le prix vous me suivez, je vais vous la donner », a-t-elle dit à la source de Kantigui. Une seconde infirmière est intervenue pour faire comprendre qu’elle en avait sur place. Après discussions avec cette dernière, elle s’est résolue à céder la sonde à 26 000 F CFA, tout en précisant à la source de Kantigui qu’elle coûte entre 28 000 et 30 000 FCFA dans les pharmacies. Dans le souci de soulager son malade qui se vidait de son sang, le confident de Kantigui a accepté la proposition de 26 000 F CFA.

Un scénario similaire va se produire au dépôt pharmaceutique de l’établissement où une dame a proposé à la source de Kantigui, un produit qu’elle détenait par devers elle et qui ne se trouvait pas dans la pharmacie. Après la narration de ces faits, Kantigui est entré en contact avec un agent de santé pour savoir s’il est autorisé au personnel soignant de commercialiser les produits pharmaceutiques. Ce dernier a été formel sur l’interdiction d’une telle pratique tout en soulignant que ceux qui s’y adonnent profitent des failles du système d’approvisionnement des dépôts pharmaceutiques et aussi des produits payés mais non utilisés par certains patients. Kantigui souhaite donc que les décideurs revoient le système pour minimiser ces pratiques.


ONEA Gaoua : des travaux causent une pénurie d’eau

Depuis plus d’une semaine, la population de la ville de Gaoua souffre pour se procurer de l’eau potable. C’est ce qui a été rapporté à Kantigui. Selon la source de Kantigui, l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) peine à approvisionner de manière suffisante ses abonnés en eau potable. Dans certaines concessions, il faut veiller jusqu’à des heures tardives pour espérer recueillir quelques litres du liquide bleu du robinet pendant que d’autres n’en obtiennent rien. Cette situation, a appris Kantigui, a contraint les populations à se ruer vers les fontaines d’eau privées ou les pompes à motricité humaine. Dans un communiqué, l’ONEA Gaoua a imputé….

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Kantigui

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