Rassemblement des Etalons à Marrakech : «Heureusement, nous n’avons pas de blessés après les matchs du week-end », Hubert Velud

A la faveur des 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023 face aux Eperviers du Togo, quelques Etalons sont arrivés hier 19 mars à Marrakech au Maroc. L’équipe burkinabè n’enregistre aucun blessé après les matchs du week-end en club, selon le sélectionneur, Hubert Velud.

En matchs comptant pour les 3e et 4e journée des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023, le Burkina Faso affronte le Togo dans une double confrontation le 24 mars prochain à Marrakech et le 28 à Lomé. De ce fait, le sélectionneur Herbert Velud et ses poulains ont pris leur quartier depuis le 19 mars dernier dans leur pied- à- terre de Marrakech. Hier, ils étaient 21 joueurs à rejoindre la sélection à l’exception du capitaine Bertrand Traoré, Steeve Yago et Aziz Ky qui devront ce jour rejoindre le groupe. Pour le sélectionneur national, le fait d’avoir le groupe au complet est un élément important.

« Ceux qui font leur retour vont sans doute apporter leur expérience au groupe. J’espère que les automatismes vont venir rapidement », a-t-il souhaité. Au-delà d’avoir le groupe au complet, la bonne nouvelle pour le technicien français, est qu’il n’a enregistré aucun blessé après les matchs du week-end. « Le dernier week-end avant le rassemblement est toujours délicat », a laissé entendre Hubert Velud. Premier de la poule avec 6 points, deux victoires face au Togo qualifieront les Etalons à la prochaine CAN. Pour le technicien français, l’enjeu du match, surtout au niveau des points, est important pour la qualification. « Nous devons prendre le maximum de points pour nous qualifier rapidement. L’attente est grande. Les joueurs et l’encadrement technique en sont conscients. Le fait de savoir que la CAN se jouera en Côte d’Ivoire est une grande motivation pour les joueurs. Ils veulent disputer cette CAN pour des tas de raisons. Nous sentons une grande envie, une grande motivation, a-t-il reconnu. Avant de reconnaitre : « Le peuple burkinabè peut compter sur nous malgré les incertitudes du football. Parce qu’on ne sait jamais ce qui peut se passer dans un match de football. Il ne faut pas non plus être un vendeur de rêve.

Le football de haut niveau est très difficile parce que tout se joue parfois à peu de choses. Ce qui est sûr, je tiens à garantir l’engagement depuis la préparation jusqu’au terrain ». Le fait marquant de cette double confrontation est que le sélectionneur des Etalons a entrainé le Togo et Paulo Duarté a effectué deux passages chez les Etalons. Pour Velud, c’est une situation un peu rare. « J’ai entrainé le Togo et Duarte a fait deux passages avec la sélection du Burkina Faso. Mais la différence entre nous est que je suis moins resté au Togo par rapport à lui au Burkina. A titre personnel, jouer contre le Togo est quelque chose de spécial », a-t-il conclu.

Ollo Aimé Césaire HIEN (Depuis Marrakech)

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