Université Norbert-Zongo : un enseignant au gnouf pour fraude

Kantigui a appris la triste histoire d’un enseignant de l’Université Norbert-Zongo (UNZ) qui croupit en ce moment à la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou. Selon la source de Kantigui, l’enseignant-chercheur est poursuivi pour son implication présumée dans une affaire de fraude organisée au sein de l’Unité de formation et de recherche en Lettres et Sciences humaines (UFR/LSH) en vue de l’admission de trois étudiants en Licence. Tout serait parti du concours direct du CAPES/ Philosophie où les trois étudiants-candidats auraient approché le professeur pour une réclamation aux fins d’obtenir une revalorisation de leurs notes afin de compléter leurs dossiers d’admission aux concours du CAPES/Philosophie. Ce qui a été fait alors que les résultats de la délibération les avaient ajournés.

C’est ainsi qu’a poursuivi l’informateur de Kantigui, un autre étudiant de l’UNZ, candidat sur la liste d’attente du même concours, ayant remarqué que parmi les admis figurent des noms de camarades étudiants qui n’ont pas encore obtenu le diplôme exigé (Licence) va passer à la dénonciation. Ce dernier, après toutes les vérifications faites, saisit l’UNZ. Le Pr Frédéric Ouattara qui était encore à la tête de ce temple du savoir instruit une commission interne qui, après vérification, se rend compte de la « fraude orchestrée ».

Comme mesure conservatoire, l’université annule l’admission à la Licence des trois étudiants et écrit au ministère de la Fonction publique au sujet de la fraude qui, à son tour, dépose une plainte contre les trois admis suspectés. Une enquête est ouverte, les admis qui avaient déjà commencé à prendre les cours à l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) sont auditionnés et passent aux aveux. Le chef du département sera ensuite déposé par la gendarmerie. En attendant la suite, le conseil de discipline de l’UNZ, tenu le 13 janvier 2022, a annulé les résultats d’un semestre pour chacun des trois étudiants en plus d’un avertissement.


Bobo : elle se fait arnaquer près de 750 000 F CFA

Kantigui s’est aperçu que malgré les différentes sensibilisations, nombreux sont les Burkinabè qui se font toujours avoir par les arnaqueurs. Il en veut pour preuve, le cas d’une jeune femme qui en a fait les frais au quartier Sarfalao de Bobo-Dioulasso, le samedi 11 juin dernier. Selon les informations parvenues à Kantigui, la jeune dame a été jointe au téléphone par un inconnu qui lui a proposé de multiplier son argent. En bon flatteur, il a convaincu la femme qui lui a fait un premier dépôt (Mobile money) de 83 000 F CFA.

Le comble, a-t-on expliqué à Kantigui, c’est qu’elle a menti à la gérante de la boutique de Mobile money que c’est sa tante que cette dernière connait très bien qui l’a envoyée faire le dépôt et qu’elle viendra rembourser la somme à sa descente de service. Non satisfait, le multiplicateur d’argent la rappelle et arrive à la convaincre encore d’envoyer à deux autres numéros, les sommes de 250 000 F et 400 000 F CFA. Pour l’envoi de chacun des montants, la jeune dame changeait de boutique dans le voisinage, prétextant chaque fois que c’est sa tante qui l’a envoyée.

Elle s’est rendu compte quelques heures plus tard qu’elle a été arnaquée parce que son multiplicateur d’argent était injoignable sur tous les trois numéros. Aux dernières nouvelles, sa tante s’est « débrouillée » pour rembourser la totalité des montants aux gérants des boutiques Mobile money. Kantigui appelle une fois de plus ses concitoyens à ne pas se laisser appâter par le gain facile.


BEPC à Nouna : des correcteurs se plaignent

De passage à Nouna, Kantigui a eu vent que le choix des examinateurs et des correcteurs au BEPC a créé des mécontents au sein du corps enseignant. En effet, trois enseignants du lycée provincial et du lycée communal qui avaient reçu des convocations pour prendre part à la correction ont été interdits par la direction provinciale en charge de l’éducation nationale. La raison de cette interdiction est que les enseignants en question avaient participé à la correction de la session 2021 du BEPC.

Pendant ce temps, Kantigui a appris qu’un enseignant du privé n’ayant pas reçu de convocation a été appelé pour la correction des épreuves de physique-chimie. Par ailleurs, a-t-on soufflé à Kantigui, des enseignants officiant dans les bureaux ont été associés à la correction au détriment de ceux qui tiennent des classes d’examen. Kantigui déplore de telles attitudes et formule le vœu que les prescriptions en matière d’organisation des examens scolaires soient respectées dans toute leur rigueur.


Bittou : des HANI chassent des orpailleurs d’un site

Après avoir semé la panique il y a une dizaine de jours au sein de la population de Bittou, des Hommes armés non identifiés (HANI) se sont présentés sur un site d’exploitation artisanale de l’or situé dans les environs et ont sommé les orpailleurs de quitter les lieux. L’on a soufflé à Kantigui que ces derniers, craignant pour leur vie, ont vite fait de déguerpir le site pour trouver refuge à Bittou. D’aucuns parmi eux, a-t-on confié à Kantigui, ont pris la direction de pays voisins.

Le confident de Kantigui a précisé que les HANI ont réclamé aux orpailleurs leur arme qui était tombée lors de leur premier passage. Ce n’est pas la première fois que ces individus sans foi ni loi s’en prennent à un site minier dans la zone. Au cours de cette année 2022, ils ont incendié les installations d’une société minière dans la localité. Kantigui nourrit le secret espoir qu’une expédition punitive sera initiée pour mettre fin aux agissements moyenâgeux de ces insensés qui troublent la quiétude des habitants de Bittou et ses environs.


Cantines scolaires à Léo : plus de 20 tonnes de riz

volatilisées Kantigui a orienté ses radars vers la commune de Léo où il se murmure dans le milieu éducatif que la mairie a doté les cantines scolaires en riz de mauvaise qualité et en quantité insuffisante. Selon des acteurs du dudit milieu que Kantigui a surpris dans leurs conversations, la mairie n’a pas livré des sacs de 50 kg de riz comme prévu mais moins. Ils affirment que la quantité dans la plupart des sacs varie entre 39 et 47 kg, soit une moyenne de 44 kg au regard de la quantité totale évaluée à près de 5 000 sacs.

Selon leur estimation, le manque à gagner s’élève à plus de 20 tonnes de riz. Kantigui s’interroge sur ce qui a pu bien se passer au point de livrer des sacs de riz sans leur quantité réelle. La qualité du riz laisserait également à désirer, car la date de péremption étant proche, a confié un enseignant à Kantigui. D’autres sources affirment que la mairie a tenté de tromper la vigilance des enseignants en susurrant qu’elle a combiné la dotation de l’année scolaire 2020-2021 à celle de 2021- 2022. Kantigui a ouï dire que des tractations sont toujours en cours avec les autorités communales pour lever le malentendu autour de cette question de la cantine scolaire qui a toujours crispé le débat à Léo depuis le transfert des fonds aux collectivités territoriales.

Kantigui

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