Valorisation de l’expertise publique : Plus de 500 Burkinabè dans le système des Nations unies

Le représentant du ministre en charge de la fonction publique, Jean-Marie Sompougdou : « La promotion, la gestion et la valorisation de l’expertise burkinabè, constituent un pan majeur de notre politique»

Le Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale (MFPTPS) a organisé, le jeudi 24 septembre 2020 à Ouagadougou, un atelier de validation de la Stratégie nationale de valorisation de l’expertise publique (SNVEP) et de son premier plan d’actions triennal.

Dans le cadre de la concrétisation de la volonté politique affichée de valorisation des compétences publiques, le représentant du ministre en charge de la fonction publique, Jean-Marie Sompougdou a souligné que le conseil national de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance, a recommandé à ce département, l’élaboration de la Stratégie nationale de valorisation de l’expertise publique (SNVEP). C’est la raison pour laquelle, après l’étape d’élaboration, les acteurs se sont retrouvés, le jeudi 24 septembre 2020 à Ouagadougou, pour la validation. M. Sompougdou a confié qu’à la date du 31 décembre 2017, environ 469 fonctionnaires internationaux burkinabè ont été identifiés dans 24 entités du système des Nations unies.

Au 31 décembre 2018, cet effectif a été estimé à 504, réparti au sein de 26 entités dans le même système. « Cette évolution est le fruit de l’engagement personnel et collectif des différents acteurs concernés, afin d’assurer une meilleure représentativité de notre pays dans les grandes sphères de décisions internationales », s’est-il réjoui. Il a noté qu’à l’instar d’autres pays de l’Afrique subsaharienne, le Burkina Faso a adopté une politique de formation des cadres, qui a permis de doter les agents de connaissances scientifiques, techniques et professionnelles, couvrant plusieurs domaines. M. Sompougdou a soutenu que l’adoption de cette stratégie va donner au gouvernement, un outil opérationnel d’actions.

A l’entendre, il y a une expertise au ‘’pays des Hommes intègres’’, qui malheureusement, n’est pas valorisée. « L’objectif de cette stratégie est de la valoriser. Nous voulons conquérir l’environnement international pour que partout ailleurs, les Burkinabè soient reconnus et qu’ils occupent des postes internationaux. Nous reconnaissons leur valeur et leurs capacités, seulement que leur présence sur le plan international n’est pas visible », a-t-il justifié.

Le Secrétaire permanent de la coordination des écoles et centres de formations professionnelles, Mathias Traoré, a fait savoir que depuis les indépendances, il y a eu un renforcement des capacités de sorte à disposer des cadres d’une compétence avérée.
« Cette compétence n’est plus à démontrer. Mais nous avons toujours un recours très accru à l’expertise étrangère », a-t-il signifié. Pour les 504 fonctionnaires, le secrétaire permanent a indiqué que ce chiffre n’est pas très reluisant comparativement à la sous-région.

Afsétou SAWADOGO

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