Bogandé: un agent refuse de libérer un logement administratif

En séjour à Bogandé, dans la capitale provinciale de la Gnagna, Kantigui a appris qu’un fonctionnaire de l’Etat refuse catégoriquement de libérer un logement administratif alors qu’il percevrait, selon une source digne de foi, une indemnité de logement.

En fait, avec la fermeture de certaines formations sanitaires dans la commune de Bogandé du fait de l’insécurité, des bâtiments de l’Etat, dont celui qui fait l’objet du bras de fer, ont été réquisitionnés pour abriter des services de santé afin d’accroitre l’offre de soins dans la ville de Bogandé qui a accueilli des Personnes déplacées internes (PDI).

Au-delà de ce motif, a-t-on informé Kantigui, l’agent indélicat avait été “sommé” de libérer le logement en raison de sa proximité avec un service de sécurité. Mais l’individu ne l’entend pas de cette oreille. Kantigui se demande les raisons de cet entêtement au point de s’opposer à toute une administration.

Selon des informations recueillies auprès de plusieurs sources, l’agent public totaliserait environ 10 ans de service dans la localité et aurait profité injustement, durant tout ce temps, dudit logement. Kantigui appelle l’autorité compétente à élucider cette affaire et, au besoin, à faire appliquer la loi.


Bobo-Dioulasso : des conducteurs de tricycle se « boxent »

Kantigui, de passage à Bobo-Dioulasso, a été témoin d’une scène d’une rare violence entre des conducteurs de tricycles. Kantigui, en arrivant, dans un taxi, sur le boulevard, route de Ouaga, a vu ces conducteurs en plein pugilat devant leurs clients.

En voulant satisfaire sa curiosité auprès d’un interlocuteur, il lui a été rapporté que la rixe serait liée à un problème de tarif du transport des clients qui ne fait pas l’unanimité en leur sein. Selon les explications, il ressort que certains conducteurs de tricycles exigent des autres une augmentation du prix du transport à 200 F CFA mais d’autres préfèrent le maintenir à 150 F CFA.

Kantigui appelle les conducteurs de tricycles à mieux organiser leur secteur afin de s’accorder sur un tarif unique du transport.


Houet : sans salaire, il « maudit » la banque

Lors de son séjour à Bobo-Dioulasso, Kantigui a fait un tour en banque pour effectuer un retrait. Dès son arrivée, il a rencontré un homme qui gesticulait et proférait des malédictions. Curieux, Kantigui s’est approché pour comprendre ce qui arrivait à ce concitoyen. C’est ainsi qu’il apprendra que la banque aurait coupé tout le salaire de l’homme en question.

Pire, ce dernier devait encore près de 80 000 FCFA. Amer, l’interlocuteur de Kantigui explique que depuis le mois de juin, il a constaté un « petit surplus » sur son salaire et pensait que son prêt était soldé ou qu’il s’agissait de l’incidence financière d’un avancement. Le mois de juillet, c’était la même chose. Aujourd’hui, il vient prendre sa position et l’on lui dit qu’il doit de l’argent à la banque, près de 80 000 F CFA.

En réalité, la banque a rattrapé à la fois les coupures de son prêt bancaire des mois de juin, juillet et août qu’elle avait omis d’effectuer. Kantigui souhaite que la banque et son client trouvent une solution arrangée au problème car, passer un mois sans salaire avec une famille à nourrir, en tant que fonctionnaire, n’est pas chose aisée.

Kantigui

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