La clôture officielle de la IIe édition du Mois du patrimoine burkinabè a eu lieu, dans la matinée du samedi 18 mai 2024, à Koupèla, dans la région du Centre-Est.
Lancée le 18 avril 2024 par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, la deuxième édition du Mois du patrimoine burkinabè a refermé ses portes, samedi 18 mai 2024. La cérémonie de clôture officielle de l’événement a eu lieu à Koupèla, dans le Centre-Est, sous la présidence du ministre d’Etat, ministre en charge de la culture, Rimtalba Jean Emanuel Ouédraogo. Celui-ci a dit toute sa satisfaction quant au succès de la tenue du Mois car, selon lui, pendant près d’une trentaine de jours, les Burkinabè ont véritablement répondu à l’appel qui a été lancé leur invitant de repartir à la découverte de leurs identités, leurs valeurs et des sites patrimoniaux.
« Aller visiter un site patrimonial, c’est aller s’enrichir de l’histoire de ce site qui, la plupart du temps, n’est pas différente de notre propre histoire », a souligné le ministre en charge de la culture. Pour lui, même si le Mois du patrimoine burkinabè prend officiellement fin, les populations doivent rester dans cet élan d’aller à la découverte de leur histoire. Il a invité, de ce fait, les Burkinabè à être les premiers touristes du pays et à se réconcilier avec leurs sites patrimoniaux en allant à leur découverte.
« C’est triste de voir que nous avons des richesses culturelles et ce sont souvent nos amies qui viennent d’autres pays qui les connaissent mieux que nous », a déploré le ministre Jean Emanuel Ouédraogo. D’après lui, les musées constituent un espace par excellence où l’on peut aller découvrir des objets uniques qui témoignent de notre passé et de nos valeurs. « Ces lieux peuvent également nous inspirer sur ce que nous voulons être demain », a-t-il ajouté. Le premier responsable du département en charge de la culture a, par ailleurs, fait savoir que le choix de koupèla pour la tenue de cette cérémonie de clôture du Mois du patrimoine burkinabè n’est pas fortuit.
La cité de la Pierre blanche, à son avis, est une ville historique qui abrite des sites uniques. Il en veut pour preuve, le musée diocésain de Koupèla dont son département a accompagné la mise en œuvre. A écouter le ministre Ouédraogo, des enseignements seront tirés de cette IIe édition afin de faire de la troisième une réussite encore plus grande. La Présidente de la délégation spéciale communale de Koupèla, Alice Belemviré, a saisi l’occasion pour lancer un appel à chacun des Burkinabè de continuer à être un ambassadeur de sa propre culture.
Noufou Sawadogo