Données personnelles : des femmes mieux outillées à se protéger

La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a organisé le jeudi 7 mars 2019 à Ouagadougou, un séminaire de sensibilisation au profit de six associations féminines, sur la protection de leurs données à caractère personnel.

Dans le cadre de la commémoration de la fête du 8-Mars, Journée internationale de la femme, la Commission de l’informatique et des libertés a organisé un séminaire visant à sensibiliser les femmes de six associations féminines à la protection de leurs données à caractère personnel. Placé sous le thème : « La protection par la femme de ses données personnelles et de sa vie privée à l’ère du numérique », le séminaire s’est tenu le jeudi 7 mars 2019 à Ouagadougou.

D’emblée, la présidente du CIL, Margueritte Ouédraogo, a signifié aux participantes que la loi portant protection des données à caractère personnel a été adoptée en vue de garantir les droits des personnes en matière de traitement de données personnelles, quels qu’en soient la nature, le mode d’exécution ou les responsables. Elle a indiqué qu’une donnée personnelle constitue toute information qui permet, sous quelle que forme que ce soit, directement ou non, l’identification des personnes physiques, notamment par préférence à un numéro d’identification ou à plusieurs éléments spécifiques propres à leur identité dite physique, psychologique, psychique, culturelle ou sociale.

Le séminaire organisé à la faveur du la Journée internationale de la femme vise donc, selon Mme Ouédraogo, à sensibiliser les femmes à une meilleure protection de leur vie privée, leur image, pour éviter que soient divulguées un jour sur les réseaux sociaux, des images compromettantes.
A l’entendre, la journée de sensibilisation permettra aux participantes de connaître les voies et moyens pour mieux utiliser un téléphone portable et exploiter leurs propres données à travers les réseaux sociaux.

Marguerite Ouédraogo a aussi indiqué que les travaux ont montré aux femmes comment protéger leur appareil à l’aide d’un code afin d’éviter d’exposer leur vie personnelle. Amélie Traoré de l’association des juristes du Burkina Faso s’est réjouie de l’organisation du séminaire. En effet, a-t-elle dit, elle permettra à l’assistance d’approfondir ses connaissances en matière de données personnelles. Du reste, elle a espéré qu’au terme du séminaire, toutes les femmes formées soient en mesure de sensibiliser leurs sœurs n’ayant pas pu bénéficier de la formation sur la protection des données à caractère personnel.

Valentin KABORE
Collaborateur

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