La IIᵉ édition de la Foire internationale d’exposition et de promotion des entreprises médicales et paramédicales de Ouagadougou (FIEPEMPO) a été officiellement lancée, jeudi 9 octobre 2025, à Ouagadougou.
Placée sur le thème « Renforcement de la résilience du système de santé au Burkina Faso : quel plateau technique pour des soins de qualité ? », la IIe édition de la Foire internationale d’exposition et de promotion des entreprises médicales et paramédicales de Ouagadougou (FIEPEMPO) a ouvert ses portes, jeudi 9 octobre 2025, à Ouagadougou. Elle met au cœur des débats la question de l’innovation technologique et de la qualité des équipements médicaux au Burkina Faso.
Organisée sous l’égide du ministère de la Santé, la FIEPEMPO 2025 ambitionne d’offrir un espace d’échanges aux acteurs publics et privés du domaine médical. Selon Barthélémy Zoma, président du comité d’organisation, le choix du thème reflète les préoccupations du secteur. « Lorsqu’on se rend à l’hôpital, un diagnostic doit être posé. Ce diagnostic repose sur des examens, qui eux-mêmes nécessitent des équipements. La qualité de ces équipements influe directement sur celle des soins prodigués. De même, les traitements utilisent des médicaments et dispositifs médicaux, dont la qualité reste déterminante », a-t-il expliqué.Le chargé de mission, Richard Ganou, représentant le ministre de la Santé, patron de cette édition, a salué la pertinence du thème, qu’il a jugé à la fois actuel et interpellateur.
Valoriser les métiers biomédicaux
« Cette foire vise à offrir aux professionnels de la santé une tribune pour présenter les dernières innovations et technologies médicales disponibles, réfléchir ensemble à l’adéquation entre les équipements et les besoins réels des praticiens, et promouvoir des partenariats utiles pour le développement du système de santé », a-t-il indiqué.
La FIEPEMPO 2025 s’articule autour de trois grandes activités, des expositions, des conférences scientifiques et une soirée gala.
Au cours des conférences, des thématiques majeures telles que la maintenance biomédicale, la qualité des dispositifs médicaux et la lutte contre la contrefaçon des produits de santé ont été abordées. En parallèle, des sessions de formation et des master classes ont permis de valoriser les métiers biomédicaux et renforcer les compétences des professionnels du secteur.
Abdoulaye BALBONE
Gustave KONATE
(Collaborateur)