Le ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective a organisé la première session ordinaire de son Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année, le jeudi 24 mars 2022, à Ouagadougou.
Le ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective fait son bilan de santé à travers la première session de son Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) tenue, le jeudi 24 mars dernier à Ouagadougou, sous la présidence du premier responsable dudit département, Dr Seglaro Abel Somé. Selon lui, cette session ordinaire va se pencher en grande partie sur le rapport du plan de travail 2021 afin d’évaluer les activités menées, faire un bilan et envisager le plan de travail 2022.
Cette rencontre a été l’occasion pour le ministre de féliciter l’ensemble des agents et responsables du ministère pour les acquis engrangés au cours de l’année écoulée malgré un contexte sécuritaire et sanitaire des plus difficiles. Il a rappelé que la performance enregistrée en matière de gestion des finances publiques au cours de 2021 a été soutenue par la mise en œuvre effective des principales réformes contenues dans le plan d’actions intégré des finances publiques. Il a par ailleurs lancé une invite aux administrateurs de redoubler d’efforts pour cette année 2022, en vue de consolider les acquis et de relever les « défis persistants ». Parlant de ces défis, M Somé a cité, entre autres, la mobilisation optimale des ressources pour le financement des politiques publiques, la réalisation de l’interconnexion des bases de données de toutes les régies de recettes, le respect des délais de traitement et de suivi des dossiers, etc. Pour la directrice générale des études et des sections sectorielles, Mme Aïssata Sané, le décret portant création du conseil d’administration prévoit la tenue de deux sessions ordinaires chaque année. Selon elle, à cette première session, deux thèmes ont été abordés à savoir, la valeur ajoutée de l’agence judiciaire de l’Etat, la préservation des finances publiques et les enjeux économiques et les innovations de la loi partenariat public-privé. Pour elle, le bilan des activités du département est satisfaisant.
« Pour les réalisations, il y a eu le financement de 58 projets d’entreprises dont 12 portés par les femmes, la sélection et le financement de 14 projets innovants à plus de 3,4 milliards FCFA dans le cadre du programme Burkina Startup, le recouvrement des recettes à plus de 1 973 milliards FCFA sur une prévision de 1 867milliards FCFA, soit un taux de recouvrement de 105, 69% et une hausse de 220,93 milliards FCFA par rapport à 2020 », a-t-elle dressé comme motif de satisfaction. Pour Mme Sané, les réalisations par département sont nombreuses et ne pourraient être citées intégralement. Le directeur de Partenariat public-privé (PPP) au niveau du ministère des Finances, Félix Palenfo, quant à lui, s’est entretenu avec les administrateurs sur la nouvelle loi PPP dont l’objectif est de la faire connaitre. Il a précisé que cette loi a été prise par l’Assemblée nationale courant juin 2021 et il a saisi l’occasion pour donner une large communication sur ladite loi. Pour lui, l’innovation première de la loi PPP porte sur le concept qui n’a toujours pas été compris par certains agents. Il a ajouté qu’une autre innovation est relative à la création d’une unité PPP pour accompagner l’expertise des autorités qui sont les porteurs de projets afin qu’elles réussissent le processus.
Ibrahim SOUMDAOGO (Stagiaire)