Le Comité international Joseph Ki-Zerbo pour l’Afrique et sa diaspora (CIJKAD) a organisé, en marge du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), une journée scientifique Afrique-Brésil, le mercredi 27 février 2019 à Ouagadougou.
Le comité international Joseph Ki-Zerbo pour l’Afrique et sa diaspora (CIJKAD) veut susciter l’implication et la mobilisation des Diasporas africaines pour la recherche de l’identité africaine dans un contexte d’insécurité grandissante, à travers des ressources endogènes nationales et panafricaines. Pour ce faire, il a, en marge de la célébration du cinquantenaire du Festival panafricain et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), organisé une journée scientifique Afrique-Brésil, le mercredi 27 février 2019 à Ouagadougou. Placée sous le thème « Religion, Identité, sécurité et Démocratie », l’objectif de la journée scientifique Afrique-Brésil est, selon le président du CIJKAD/section Burkina Faso, Moumini Tiegna, de contribuer à la recherche d’alternatives, à travers des échanges, pour un Burkina Faso et une Afrique de paix et de sécurité ; toute chose qui permettrait le développement et le vivre ensemble. « Cette journée d’échange doit sensibiliser l’opinion publique burkinabé sur la question du panafricanisme dont on parle tant pour que les noirs d’ailleurs, notamment la diaspora s’intéresse au Burkina Faso car ils constituent des ressources pour le développement », a-t-il poursuivi. Pour l’atteinte de cet objectif, deux panels ont été initiés et débattus par d’imminents panélistes. Les communications desdits panels ont porté sur l’Islam, citoyenneté et laïcité, Histoire sociale de l’intolérance religieuse dans le Brésil contemporain, littérature afro-brésilienne, le Burkina Faso à l’épreuve des défis et enjeux, Joseph Ki-Zerbo et la loi 10.639. A la fin de cette journée, le CIJKAD, par la voix de son président du Burkina Faso entend à une identification des dispositifs pour endiguer l’intolérance religieuse, la xénophobie et les discriminations au Brésil et en Afrique surtout quand on sait que le Brésil est considéré comme la 1ère diaspora noire du monde. Au finish, il s’est agi de faire en sorte que la coopération entre le CIJKAD et les partenaires brésiliens soit renforcée. Saisissant l’occasion, le chef de la délégation brésilienne au Burkina Faso, Jacques D’Adesky a exprimé sa gratitude au comité pour l’initiation de cette journée qui leurs a permis de tisser des liens de fraternité avec le pays des hommes intègres.
Hadofini Clotilde BICABA
Stagiaire