C’est peu de dire que les installations anarchiques sont un fléau au Burkina Faso. En effet, si ce ne sont des boutiques, ce sont des étals de commerce qui sont spontanément installés sur des caniveaux, obstruant du coup la voie publique. Des hangars sont construits au mépris de la loi et grignotent les espaces publics. Certains poussent l’incivisme au point d’engloutir des panneaux de signalisation aux abords des voies. Autant d’agissements qui induisent les usagers de la route en erreur, provoquant parfois des accidents. Sur cette image, si le panneau interdisant l’arrêt et le stationnement est dégagé et bien visible, on n’aperçoit pas sur un coup d’œil qu’un autre est dissimulé sous le hangar. En effet, le panneau indiquant le caractère prioritaire de la route est littéralement pris en ‘’ otage ’’, par une installation anarchique. De telles pratiques d’une autre époque doivent cesser, à partir du moment où les citoyens sont de plus en plus exigeants envers l’autorité publique. On doit appliquer l’exigence que l’on attend des autres. Ces installations anarchiques dans la ville interpellent aussi la municipalité à jouer son rôle qui est le sien en termes de sensibilisation et de répression.