L’inspecteur général du ministère de l’Intérieur des Emirats arabes unis, le major général Ahmed Nasser Al-Raisi, a été reçu en audience, le jeudi 29 juillet 2021, à Ouagadougou, par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et le ministre de la Sécurité, Maxime Koné. Au cours des deux échanges, ils ont abordé la nécessité de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine sécuritaire.
Les Emirats arabes unis sont disposés à accompagner le Burkina Faso dans sa réponse au péril sécuritaire. En séjour à Ouagadougou, l’inspecteur général du ministère émirati de l’Intérieur, le major général Ahmed Nasser Al-Raisi, s’est entretenu avec le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, et le ministre de la Sécurité, Maxime Koné, le jeudi 29 juillet 2021.
A sa sortie d’audience avec le chef de l’Etat, l’inspecteur général du ministère émirati de l’Intérieur a déclaré : «Nous mesurons le défi sécuritaire et aux côtés du ministre de l’Intérieur, nous allons supporter le Burkina Faso pour relever ce défi. Nous ferons très bientôt des éléments tangibles relevant des relations entre les deux pays ».
Avant, le chef de l’Etat, le major général Ahmed Nasser Al-Raisi, a été reçu par le ministre de la Sécurité, Maxime Koné.
«Nous voulons continuer à renforcer la coopération entre nos deux pays et
aider à l’amélioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso. La coopération est très importante pour que nous puissions avoir un monde plus sécurisé »,
a-t-il confié, au sortir de l’entretien.
Il a indiqué que son pays a pris l’engagement d’accompagner tous les pays du monde pour améliorer leur sécurité. Pour lui, c’est un impératif pour les pays d’agir ensemble afin de relever le défi sécuritaire.
Le ministre Koné a soutenu que la visite de l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur des Emirats arabes unis est « une perspective de plus » en termes de soutien « pour le pays qui vit des moments difficiles ». «Nous n’avons pas le choix que de diversifier notre coopération sécuritaire.
Avec les Emirats arabes unis, nous sommes en train de poser les bases d’une relation solide de coopération dans ce domaine. Nous avons été rassurés par ce pays frère que nous allons avoir de l’accompagnement », a-t-il confié. Le ministre a laissé entendre qu’il a d’ores et déjà pu soumettre un certain nombre de doléances en matière d’équipements et de formation des Forces de défense et de sécurité. « Ils nous ont rassurés que dans un meilleur délai, ils vont répondre à notre appel pour nous aider à mieux sécuriser notre pays », a conclu le chef du département de la Sécurité.
Karim BADOLO