L’Afrique a accueilli avec fierté la désignation d’une de ses filles au poste de directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le lundi 15 février 2021. Retour sur le parcours de cette économiste chevronnée.
Nommée lundi 15 février 2020, Directrice générale (DG) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala ouvre ainsi une nouvelle page de l’histoire de l’institution. Avec son élection « Dr Ngozi », comme on la surnomme, est la première femme africaine à occuper ce poste. Après sa prise de fonction prévue le 1er mars 2021, la nouvelle DG de l’OMC devrait s’atteler à renouer avec le multilatéralisme. En effet, sa nomination par les 164 Etats membres de l’organisation intervient dans un contexte mondial de crise économique et de crise de confiance en l’institution, au moment où la libéralisation du commerce mondialisé est vivement contestée. « La montée des protectionnismes et du nationalisme à travers le monde s’est accentuée avec la crise et les barrières devraient être abaissées pour relancer l’économie », a-t-elle déclaré à l’annonce de sa nomination.
Ngozi Okonjo-Iweala avait été nommée en juillet 2020 envoyée spéciale de l’Union africaine dans la lutte contre la pandémie sur le continent. Elle a passé la majorité de sa carrière à la Banque mondiale, pendant 25 ans.
Deux fois ministre des Finances et cheffe de la diplomatie pendant deux mois au Nigéria, Mme Okonjo-Iweala est née en 1954 à Ogwashi Ukwu, dans l’Ouest du Nigeria. Elle a cependant passé la majeure partie de sa vie aux Etats-Unis où elle a étudié dans deux prestigieuses universités, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Harvard.
Synthèse de Nadège YE
(Sources : libre ECO, Jeune Afrique)