Le Groupe Technique /Santé de la Reproduction (GT/SR) et le Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT) ont organisé le vendredi 28 août 2020 à Ouagadougou, un atelier de renforcement des compétences des médias pour une meilleure communication sur le processus du Global financing facilities (GFF) ou mécanisme mondiale de financement.
En vue de permettre une meilleure visibilité, l’Association SOS Jeunesse et Défis et ses partenaires, ont convié les hommes de médias à un atelier de renforcement de compétences. Ils étaient une vingtaine de participants issus des médias publics et privés à prendre part à cette rencontre. A l’occasion, le dossier d’investissement sur la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et de la nutrition (SRMNEA-N) a été présenté aux hommes de médias.
Pour le formateur, Samy Palm, le dossier a vu le jour pour booster un certain nombre d’indicateurs de santé notamment les indicateurs qui ont attrait à la femme et à la jeune enfance et a été élaboré avec l’appui de la Banque mondiale. Le directeur exécutif de SOS Jeunesse et Défis quant à lui a affirmé que le dossier d’investissement est un référentiel, où les priorités concernant la santé de la mère et de l’enfant, du nouveau-né, de l’adolescent, la nutrition. « C’est un référentiel que tout le monde peut utiliser » confie-t-il.
Et à la secrétaire technique chargée de la coopération et du développement sanitaire, Nadine Tamboura de préciser que « le document fait le point de la situation au Burkina dans le domaine de la santé de la mère et de l’enfant, fait le point sur les goulots d’étranglements et les solutions que l’on peut apporter, identifie les priorités dans ce domaine et apporte un élément financier pour dire si l’on met tant de francs dans ces domaines-là, on aura tant de vies sauvées ».
Le projet concerne trois zones prioritaires, continue jusqu’à 2023. Le projet a démarré timidement. Mais “avec les ressources qui sont attendues, nous allons aboutir à des résultats probants“, a souligné le formateur.
Il a aussi précisé que le coût global de ce projet est estimé à environ 100 millions de dollar. Sa mise en œuvre se fait à travers un projet de renforcement du système de santé.
Wamini Micheline OUEDRAOGO