On murmure : Mystérieux incendies à Koubouté

Mystérieux incendies à Koubouté
C’est une situation quelque peu mystérieuse qui a été racontée à Kantigui. Les faits se passent à Koubouté, dans la commune de Ziou à 60 kilomètres à l’Est de Pô. De ce qui a été rapporté à Kantigui, depuis le samedi 23 février dernier, un incendie «bizarre» s’est déclenché dans la concession de la famille Ouéna dans ledit village. Pour qui connaît les concessions, elles sont formées de plusieurs ménages. Selon la source de Kantigui, l’incendie qui a démarré dans un premier ménage a été maîtrisé. «Deux heures après, il a pris un autre ménage et a été éteint. 1h30 après, le feu a encore pris un autre ménage et a été maîtrisé. Pour éviter la contagion, les bagages des autres ménages ont été entassés au milieu de la cour. Vers 15 h, le tas de bagages a pris feu», a poursuivi l’interlocuteur de Kantigui. Le lendemain dimanche 24 février, alors que les voisins, parents et amis venaient exprimer à la famille Ouéna, leur compassion, le feu s’est déclenché dans un autre ménage de la concession et le lundi 25 février, c’est un manguier de la cour qui a pris feu. Jusque dans la matinée d’hier mardi 26 février, a-t-on dit à Kantigui, le phénomène se poursuit et ne concerne que la seule concession. La situation paraît d’autant plus mystique, a dit l’informateur de Kantigui, qu’il n’y a pas d’électricité dans la concession et que les autres maisons sont à au moins 500 mètres de celle concernée. Tous les habitants du village se demandent bien ce qui arrive à la famille Ouéna.

Dédougou : 15 mois de sursis pour le préfet ?
Soupçonnés de détournement d’intrants agricoles et d’animaux de traite et incarcérés depuis le vendredi 22 février 2019 à la maison d’arrêt et de correction, le préfet de Dédougou et 9 autres personnes se sont expliqués devant les juges du Tribunal de grande instance (TGI), le lundi 25 février 2019, a appris Kantigui. Débuté aux environs de 16 heures, c’est à 00 heure 30 minutes que le dossier a pu être vidé. Pendant plus de huit heures, ils se sont étalés de long en large sur les faits à eux reprochés devant les hommes en toge. Le procureur du Faso près le TGI de Dédougou, après les débats, a requis une peine de 15 mois de prison avec sursis et une amende ferme de deux millions FCFA contre le préfet. Le procureur a aussi requis une peine de 12 mois assortie de sursis et une amende ferme d’un million de F CFA contre chacun des neuf autres prévenus. Une contrainte par corps au maximum a été requise pour tous les inculpés dans cette affaire de détournement d’intrants agricoles et d’animaux de traite qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la cité de Bankuy. Aussi ont-ils été sommés de restituer les animaux détournés. Les mis en cause ont regagné leurs cellules en attendant d’être définitivement situés sur leur sort, le lundi 4 mars 2019, a conclu la source de Kantigui.

Deux trafiquants de peaux de félins à la barre
Kantigui a ouï dire que c’est, en principe, ce mercredi 27 février 2019 que des présumés trafiquants de peaux de panthères et de lions interpellés le 17 décembre 2018 par la direction des opérations du ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique seront entendus par le Tribunal de grande instance (TGI) de Fada N’Gourma. Ils encourent une peine de prison de 1 à 5 ans et une amende pouvant atteindre 5 millions F CFA. En effet, conformément à la loi N°003-2011/AN du 5 avril 2011 portant Code forestier au Burkina Faso, en son article 107, les panthères font partie des espèces intégralement protégées tandis que les lions sont partiellement protégés et leur chasse est faite sous condition. Selon l’article 111 du même code : «Les espèces intégralement protégées font l’objet d’une prohibition totale de prélèvement, que ce soit par capture, chasse ou ramassage d’œufs. Cependant, la capture et la vente des espèces intégralement protégées sont soumises aux conditions spécifiques précisées par les textes d’application». Pour ce qui est de la chasse des espèces partiellement protégées, l’article 112 en donne les conditions : «les espèces partiellement protégées inscrites sur la liste B de protection sont soumises à un régime de prélèvement étroitement contrôlé, notamment par la fixation de latitudes d’abattage et de quotas». Kantigui évoque ces dispositions pour rappeler que la loi protège aussi les animaux. Même si les condamnations pour violation du Code forestier ne sont pas légion, Kantigui salue d’ores et déjà le procès qui s’ouvre ce jour. C’est par là également que les lignes vont bouger pour ce qui est de l’application effective de la loi faunique.

Les assurances de la Poste BF
Dans votre parution du mercredi 20 février 2019, dans la rubrique «on murmure» Kantigui évoquait des innovations qui alourdissent les opérations au niveau de la Caisse nationale d’épargne (CNE). La Poste BF remercie Sidwaya pour son rôle social important à travers le travail d’information et de sensibilisation. Elle remercie également les lecteurs et l’ensemble de sa clientèle pour l’intérêt et la confiance portés en ses services. La Poste BF voudrait ici, rassurer sa clientèle qu’elle est dans la dynamique de lui offrir des services innovants de qualité répondant à ses attentes. En effet, en prélude à un nouveau mécanisme très allégé de sécurisation des opérations financières au profit des clients, elle a introduit un dispositif transitoire de contrôle sur l’ensemble de son réseau. La Poste BF présente ses excuses à sa clientèle pour les désagréments éventuels causés et le remercie d’avance pour la compréhension. Elle tient à rassurer sa clientèle que ses services compétents ont bien enregistré ses interpellations et s’attèlent à apporter des actions correctives. Par ailleurs, elle reste toujours à l’écoute pour apporter des éclaircissements nécessaires.

Le Département de la Communication
et des Archives de la Poste BF
Contact : Madina COULIBALY
70 23 79 88

Le démenti de la mairie de Safané
Dans le n°8840 du 20 février 2019 de votre journal, dans la rubrique «ON MURMURE», il est indiqué que le Commissariat de police de Safané est dans l’obscurité parce que «la mairie qui devait s’acquitter du règlement des factures d’électricité du commissariat ne l’aurait pas fait depuis un bon bout de temps». Je voudrais d’office dire que cette affirmation est inexacte et pour montrer que la mairie n’a pas de responsabilité dans cette situation du commissariat de Safané, je vous demande de bien vouloir noter ce qui suit :
1) la mairie n’a jamais payé une facture du commissariat de police de Safané depuis l’électrification de ce service en 2015. Donc, dire que la mairie a failli depuis un certain temps au paiement de ces factures est une contre vérité manifeste ;
2) le Commissaire du district de police de Safané et la SONABEL peuvent bien confirmer que ce n’est pas la mairie qui paie les factures du commissariat; du reste, la mairie n’a pas souscrit d’abonnement en électricité au profit du commissariat de police ;
3) les factures d’électricité du commissariat de police, qui est une administration publique de souveraineté, ne sont pas des dépenses éligibles au budget de la commune.
La responsabilité de la mairie n’est donc pas engagée dans cette affaire. De quoi s’agit-il en fait ? Lors de l’arrivée de l’électricité à Safané en 2015, les abonnements des services publics ont été faits aux noms personnels des premiers responsables de ces services (commissariat, préfecture, gendarmerie, mairie, centre médical, etc.). Après, certains services ont pu régulariser leur situation et d’autres comme le commissariat de police pas encore ; cela fait que le paiement des factures est problématique pour ces services; mais, la situation est en cours de régularisation. Notez que la mairie et le commissariat de police sont en très bonne relation. En plus du mobilier de bureau déjà fourni à la police et à la gendarmerie, la mairie va acquérir cette année du matériel roulant pour ces deux services de sécurité. En respect du parallélisme de forme, je vous demande d’annoncer ce droit de rectification en page de couverture. Mes meilleures salutations.
Mamadou SERE
Chevalier de l’Ordre du Mérite Burkinabè
Médaille d’Honneur des Collectivités Locales

Une affaire de parcelles divise une famille
Ça grogne au sein d’une famille de propriétaires terriens. Selon les informateurs de Kantigui, une affaire de 90 parcelles serait à l’origine de leur discorde. Il a été rapporté à Kantigui que l’un des frères a été mandaté pour négocier des parcelles au ministère de l’Habitat pour la famille. Le champ familial situé dans le village de Kluirouré, dans l’ex-secteur n°10 de Ouagadougou a été alors morcelé. Aux dires des informateurs, 90 parcelles ont été alors dégagées au profit des membres de la famille. Le nommé K. S, en a pris 80 pour régulariser les documents à l’insu des autres membres de la famille. Le pot- aux-roses a été découvert, et l’affaire portée à la gendarmerie. C’est ainsi que les pandores ont proposé la solution à l’amiable. Mais les membres de la famille ne sont toujours pas parvenus à accorder leurs violons. Kantigui invite les membres de ladite famille à s’entendre.

Kantigui
kantigui2000@gmail.com
(00226) 25 31 22 89

1 COMMENTAIRE

  1. C ‘est satan qui met le feu .Il a un commanditaire humain . Lire la Sourate TAHA dans la concession ; il ne mettra plus le pied au risque de laisser sa vie.

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