Water Aid a organisé le vendredi 7 mai 2021, un atelier de restitution des résultats de l’évaluation finale du Projet de promotion de l’hygiène et de l’assainissement dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et des Hauts-Bassins.
Lancé le 1er juillet 2018, le Projet de promotion de l’hygiène et de l’assainissement dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et des Hauts-Bassins a pris fin le 31 décembre 2020. Dans le souci de mieux cerner l’atteinte des résultats et les changements induits par le projet, Water Aid a réalisée avec l’appui d’un consultant, une étude finale du projet. C’est pour partager les conclusions de cette étude que Water Aid a organisé ce vendredi 7 mai 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier dont l’objectif est de faire le point avec les partenaires et les acteurs impliqués dans la mise en œuvre dudit projet.
Financé par la Coopération danoise à plus de 3 milliards F CFA, le projet a été exécuté en collaboration avec l’Association pour le développement des adductions d’eau potable (ADAE), l’Association Munyu des femmes, l’Association pour la Valorisation des ressources naturelles (VARENA-ASSO) et les sections régionales de l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) à Banfora et à Dédougou. Le projet a couvert 36 communes rurales dont 15 communes de la région de la Boucle du Mouhoun, 13 communes de la région des Hauts-Bassins et 8 communes de la région des Cascades.
Un projet qui a touché les couches sociales
Selon le directeur-pays de Water Aid au Burkina Faso, Éric Mamboué, le projet a eu un impact « significatif » sur les indicateurs d’accès au secteur de l’eau et de l’assainissement dans les trois régions même si le besoin reste encore énorme. Plus de 20 000 latrines familiales, selon les confidences de Éric Mamboué, ont été réalisées dans les 36 communes concernées par le projet. Les actions de sensibilisation et les mobilisations communautaires ont permis aux populations de comprendre l’importance de l’hygiène dans leur cadre de vie, dit-il. Pour le consultant chargé d’évaluer le projet, Issifou Issa Soulé, ledit projet a atteint des résultats qui vont permettre aux populations d’accéder à l’assainissement de façon durable avec la mise en place d’un certain nombre de structures.
La force du projet a été l’implication des couches sociales, notamment des maires, des associations locales de femmes et de jeunes, a-t-il poursuivi. Poursuivant, il a signifié que la diversité des acteurs formés (maçons, vidangeurs, agents de santé…), constitue une garantie de la continuité des actions de façon durable. Pour sa part, le maire de Bourasso dans la province de la Kossi, commune bénéficiaire du projet, Aimé Sosthène Coulibaly, le projet a été bénéfique pour sa commune depuis sa mise en œuvre. Il a permis, s’est-il réjoui, aux habitants de s’approprier la qualité de l’hygiène autour de soi. « Pendant l’exécution du projet, il y a eu des séances de sensibilisation et aujourd’hui, il y a des ménages qui, bien que n’ayant pas bénéficié de l’appui de Water Aid, se sont construit des latrines car ils ont compris leur importance »,
a conclu le maire Coulibaly.
Boudayinga J-M THIENON