L’étudiant Bouraîma Pafanam a soutenu avec brio son master de recherches sur la « Gouvernance sécuritaire et protection des enfants : Cas du site Goudoubo », le vendredi 4 juillet 2025, à l’Institut supérieur de sécurité humaine (ISSH) de Ouagadougou.
En situation de crise sécuritaire et humanitaire, les enfants et femmes sont les plus touchés par le fléau. C’est le cas du Burkina Faso où les enfants déplacés internes sont souvent laissés à eux-mêmes sans protection. Afin d’apporter une solution, l’étudiant Bouraîma Pafanam a mené ses travaux de recherches dans la région du Sahel sur le site Goudoubo sur le thème : « Gouvernance sécuritaire et protection des enfants : Cas du site Goudoubo ». Il a présenté le fruit de ses travaux de recherches devant un jury, vendredi 4 juillet 2025, à l’Institut supérieur de sécurité humaine (ISSH) de Ouagadougou. A l’entame de ses propos, Bouraîma Pafanam a signifié que dans la crise sécuritaire et humanitaire que vit le Burkina Faso, la région du Sahel est la plus touchée et les personnes les plus vulnérables sont les enfants et les femmes. C’est pourquoi, il a décidé de se pencher sur le cas des enfants parce qu’ils sont tellement vulnérables que le besoin en protection se fait plus sentir lors des conflits, lors des situations d’insécurité et lors des catastrophes naturelles. « Nous avons jugé utile de nous pencher sur cette situation afin de proposer un tant soit peu des pistes de solutions pouvant nous aider et aider toute la communauté humanitaire, gouvernementale à participer à la prise en charge de ces enfants », a-t-il soutenu. De ses analyses, il est ressorti qu’en temps de crise sécuritaire, ces travaux vont permettre à l’opinion public de savoir que le besoin en protection des enfants est essentiel en période de guerre, de conflit et même en période de paix. « Ce qui nécessite une attention particulière à tous les niveaux », a-t-il indiqué.
Mieux prendre en charge les enfants
Après avoir expliqué en long et en large, la quintessence de ses recherches, Bouraîma Pafanam s’est prêté aux questions et critiques des membres du jury que sont Dr Pascal Bonkoungou (directeur de mémoire), Dr Rasmata Bakyono/Nabaloum (présidente du jury) et Dr Narcisse Yonli (rapporteur).
Tour à tour, ces derniers ont critiqué le travail de l’impétrant à travers des remarques, suggestions pour une amélioration du document final. Après concertation entre les membres du jury, ils ont validé les travaux de recherches de l’impétrant, en le jugeant digne du grade de maître en gouvernance de la sécurité globale. Ainsi, le jury a sanctionné l’impétrant Bouraîma Pafanam d’une mention très bien avec une moyenne de 17/20. Tout en le félicitant, le jury l’a demandé à l’impétrant de prendre en compte les différentes remarques et l’a invité à poursuivre ses recherches et à ne pas abandonner en si bon chemin.
Pour l’impétrant, ces travaux de recherches contribueront à être une boussole pour le monde humanitaire pour mieux orienter le public dans la protection de l’enfant. Et aussi les autorités du Burkina dans la prise de certaines décisions. « Ces travaux contribueront à la prise en charge des enfants déplacés internes et de tous les enfants en situation de fragilité », a-t-il ajouté. Il s’est réjoui du fruit de ses recherches et à dédié sa mention au monde humanitaire.
Gbetcheni Constantin Bertrand KAMBIRE
( Collaborateur)