Le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) a initié le mardi 19 novembre 2019 à Ouagadougou, une rencontre avec les artistes-plasticiens. La répartition des droits d’auteur a été au menu des échanges.
L’art graphique et plastique, selon le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), est spécifique et difficilement catégorisable pour une répartition optimale des droits des auteurs. Les premiers responsables du BBDA a échangé, à cet effet, le mardi 19 novembre 2019 à Ouagadougou, avec les artistes-plasticiens et graphistes sur le processus de la documentation et de la répartition des droits. Selon le directeur général du BBDA, Wahabou Bara, la catégorisation des arts graphique et plastique reste très “pointue”, d’où la nécessité d’encadrer les créateurs. Une commission technique, a-t-il poursuivi, a été ainsi mise en place depuis 2017 pour pallier toutes contestations relatives à la distribution des droits. Pour lui, il était donc nécessaire que la commission explique aux acteurs du secteur, le mécanisme de fonctionnement de ces différents arts, et recueille leurs suggestions. « A travers cette rencontre d’échanges, nous espérons engager avec les principaux concernés, une démarche inclusive afin de fédérer les intelligences », a-t-il affirmé. L’artiste- peintre, Christophe Sawadogo, a expliqué, pour sa part, la différence entre les arts plastique et graphique. “L’art plastique désigne l’ensemble des processus propres à la conception visuelle et à la mise en scène d’une création artistique. Tandis que l’art graphique est le regroupement de toutes les pratiques ou activités donnant une représentation artistique, esthétique ou poétique”, a-t-il précisé. A ses dires, cette distinction n’est pas forcément cernée par les artistes eux-mêmes. «Il y a donc un besoin réel pour les artistes de savoir comment confectionner leurs œuvres en tenant compte de certaines réalités de l’art graphique ou plastique», a-t-il soutenu.
Obissa Juste MIEN
(Collaborateur)