Révolution populaire progressiste : les élèves et étudiants « Wayiyan » réfléchissent à leur contribution

Le Mouvement « Jeunesse réveille-toi » en collaboration avec le ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi a organisé un panel régional sur le rôle et la contribution des élèves et étudiants « wayiyan » à la Révolution populaire progressiste, jeudi 22 mai 2025, à Ouagadougou.

A chaque étape décisive de l’histoire du Burkina Faso, la jeunesse a été en
première ligne du changement. C’est la conviction du Mouvement « Jeunesse réveille-toi » en collaboration avec le ministère des Sports, de la Jeunesse
et de l’Emploi. Afin de mieux soutenir le capitaine Ibrahim Traoré pour la bonne marche de la Révolution populaire progressiste (RPP), et de comprendre clairement leur rôle dans cette dynamique enclenchée par les plus hautes autorités du pays, la jeunesse a décidé de poser le débat au cours d’un panel régional qui a regroupé les ministres chargés de la Jeunesse des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le jeudi 22 mai 2025 à
Ouagadougou.

Convaincus que les jeunes de l’espace constituent une seule et même entité, les organisateurs ont invité chaque ministre à exposer les mesures développées dans son pays pour intégrer la voix des jeunes dans les initiatives en cours dans l’espace AES. Et comme il fallait s’y attendre, les initiatives présentées par les trois ministres ont présenté plusieurs similitudes à l’image des difficultés communes que rencontrent la jeunesse de
ces trois pays.
La toute première que le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi du Burkina, Roland Somda, a mentionné est le manque d’emploi qui constitue l’une des difficultés majeures de la jeunesse au Burkina. Et comment y faire face, le ministre Somda a noté de prime abord qu’il sera difficile pour l’Etat burkinabè d’installer chaque jeune dans un bureau et lui payer un salaire. « Ce que nous pouvons faire, c’est de créer les conditions nécessaires à l’employabilité des jeunes », a-t-il indiqué. Et comme moyens développés à cet effet, il a cité, entre autres, le Salon national de l’emploi et des métiers qui constitue une plateforme pour les jeunes de « se vendre » aux employeurs. A cela, il a ajouté la facilitation de stages pour les diplômés.

« Nous sommes riches de notre jeunesse »

De ce qu’il a dit, plus de 4 800 jeunes ont été placés en position de stage au cours de l’année 2024 grâce à l’appui de son département. Et, s’est-il réjoui, plusieurs d’entre eux ont été recrutés à l’issue de leur stage. Pour l’année 2025, a-t-il annoncé, 10 000 stages sont prévus par son département. En plus de cette initiative, le ministre Somda a noté que la politique du « Référent opportunité insertion » a aussi été développée par son département. Elle consiste, a-t-il expliqué, à installer des référents dans les 302 communes rurales du pays pour orienter les jeunes vers les potentialités locales que présente chaque commune en matière d’emploi.

Notant que plusieurs autres initiatives sont développées en faveur de la jeunesse, il a affirmé l’engagement des plus hautes autorités du pays notamment le capitaine Ibrahim Traoré à faire des jeunes des acteurs de solutions innovantes dans le contexte de restauration de l’intégrité du territoire nationale. « Nous sommes riches de notre jeunesse. Ils représentent plus de 78% de la population nationale. Il est donc impossible pour nous de réussir cette Révolution sans leur concours », a-t-il indiqué.

Prenant la parole à tour de rôle, les ministres chargés de la Jeunesse du Mali et du Niger ont également reconnu que le soubassement du développement de l’AES est la jeunesse. Tout comme au Burkina Faso, ils ont exposé plusieurs initiatives développées afin de faire de la jeunesse le moteur de l’expansion économique de leurs Etats.
Tous ont cependant relevé la nécessité pour les jeunes de l’espace de rester unis, engagés et disciplinés afin de jouer pleinement leur rôle dans la Révolution enclenchée par les trois chefs d’Etat. Des instructions auxquelles, les étudiants présents ont prêté une attention soutenue car déterminés à apporter leur contribution à la réussite des différentes réformes engagées dans leur pays.
« Le temps n’est plus au doute ni à la peur. Nous devons nous lever pour agir et écrire notre propre page de l’histoire avec notre sueur, notre foi
et notre feu », a lancé le président du Mouvement
« Jeunesse réveille-toi », Raphaël Yonli.

Nadège YAMEOGO

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