Le comité d’organisation du Salon de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement a animé une conférence de presse, le vendredi 20 octobre 2017 à Ouagadougou, pour annoncer la deuxième édition.
Le Salon de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement (SAHYA) a pour objectif de poser le débat en termes de prise en compte de la question de l’eau comme une priorité des politiques publiques. Il s’agit aussi de créer un cadre de rencontre, de partage des pratiques de solution et de diffusion d’information. C’est ainsi que le commissaire général du comité d’organisation, Victorien Aymar Sawadogo, a présenté l’évènement au cours d’une conférence de presse, le vendredi 20 octobre 2017 à Ouagadougou. Et pour atteindre cet objectif, M. Victorien a annoncé que la deuxième édition du SAHYA se tiendra du 26 au 28 octobre 2017 au Conseil burkinabè de chargeur (CBC) et au siège du FESPACO.
A écouter M. Sawadogo, plusieurs activités seront au programme de cette édition. Il s’agit d’une exposition-vente avec des stands d’information et des stands de ventes de produits, des ateliers thématiques, une nuit du mérite, un débat direct de haut niveau et un espace enfant dont un concours inter-établissements sur le dessin et la rédaction. A travers ces activités, SAHYA se veut être, selon les organisateurs, une plateforme de partage d’expérience de lisibilité, de visibilité et de mutualisation des bonnes pratiques en matière de gestion de l’or bleu. SAHYA est également « une tribune d’interpellation et de mobilisation citoyenne pour s’assurer que les ouvrages réalisés et offerts aux communautés répondent à leurs besoins et qu’ils sont utilisés à bon escient », a indiqué le Commissaire général. SAHYA 2017 est placé sous le thème : « Transfert de compétences aux collectivités et zéro corvée d’eau : réalités et perspectives ».
Aux dires des conférenciers, le choix de ce thème permettra de dresser le bilan des engagements pris par les autorités dans ce secteur et d’envisager les perspectives. Le Burkina Faso peut-il atteindre l’objectif zéro corvée d’eau ? A quelle condition peut-on prendre part à ce salon ? Telles étaient, entre autres, des interrogations soulevées par les hommes de média. M. Sawadogo a indiqué que la participation au salon est libre. Avant de préciser que le slogan zéro corvée d’eau ne signifie pas qu’on ne se déplacera plus pour aller puiser de l’eau à son robinet mais qu’il s’agit de respecter les normes en termes de nombre de population par forage et que ce faisant, le Burkina est capable d’atteindre cet objectif avec la priorisation de la question.
Marou SAWADOGO (Collaborateur)