Santé infantile : plus de 3 millions d’enfants recevront la vitamine A+

Le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo, a administré les premières doses de vitamine A+ aux enfants de moins de cinq ans.

Le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo, a lancé la campagne nationale des Journées vitamines A+ (JVA+), au centre médical urbain du secteur 20 de Ouagadougou, le vendredi 18 juin 2021.

Dans le cadre de la lutte contre la malnutrition aiguë chez les enfants de 6 à 59 mois, une campagne de vaccination en vitamine A+ a été initiée pour renforcer la résistance des enfants. A cet effet, les Journées vitamines A+ (JVA+) ont été lancées, le vendredi 18 juin 2021, au CMU du secteur 20 à Ouagadougou. La campagne se déroulera, du 18 juin au 17 juillet 2021, sur l’étendue du territoire burkinabè.

« Cette campagne vise à administrer la vitamine A+ aux enfants de moins de cinq ans, déparasité leur organisme et faire le dépistage de la malnutrition », a fait savoir le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo. Pour lui, il s’agit d’un paquet de services offerts aux enfants et cette initiative participe à la lutte contre la mortalité infantile, la vitamine A+ permet de stimuler le système immunitaire des enfants de cette tranche d’âge. Selon le ministre Ouédraogo, « le déficit en vitamine A+ peut générer des maladies, car cette vitamine n’est pas générée par l’organisme.

Donc, il faut l’apporter à travers l’alimentation et les médicaments ». Pour cette campagne, environ 3 millions 400 enfants recevront une dose de vitamine A+ et 3 millions recevront en plus le déparasitage pour que la vitamine A puisse se loger dans un organisme sain afin de permettre à ces enfants d’être à l’abri des maladies. Selon la représentante-résidente de l’UNICEF, Sandra Lattouf, cette campagne vise à atteindre trois éléments essentiels pour la survie de l’enfant. Il s’agit, selon ses dires, de la campagne de vitamine A+, du déparasitage et le dépistage de la malnutrition chez l’enfant.

« Je compte sur la participation de tous les parents, afin que les enfants puissent recevoir les doses de vitamine A+. Je vous invite à réserver un accueil chaleureux aux agents de santé pour leur permettre de bien faire leur travail », a-t-elle ajouté. Elle a continué en disant que tout enfant devrait avoir accès non seulement à la dose de vitamine A+, au déparasitage et au dépistage de la malnutrition. Sandra Lattouf a terminé en réitérant son engagement, avec l’appui des partenaires techniques et financiers à soutenir le gouvernement burkinabè dans les actions qu’ils entreprendront
pour l’épanouissement des enfants.

Sidwaya Ida OUEDRAOGO
(Stagiaire)

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