Santé maternelle : le taux élevé de décès demeure une préoccupation en Afrique de l’ouest et du centre

L’UNICEF et le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) ont organisé le jeudi 17 avril 2025 une rencontre en ligne sur la santé maternelle néonatale et infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le taux de décès des enfants de moins de 5 ans reste une préoccupation en Afrique de l’Ouest et du Centre. En effet, selon l’UNICEF 4,8 millions d’enfants n’ont pas atteint l’âge de 5 ans en 2023. Et ces deux régions, enregistrent à elles seules 40 % des décès d’enfants de moins de 5 ans dans le monde.

Pour attirer l’attention des journalistes   membres du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), sur la santé maternelle néonatale et infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre, l’UNICEF a organisé une rencontre en ligne.

Le Dr Tomomi Kitamura, spécialiste santé au bureau régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a indiqué que les principales causes de ces décès sont le paludisme, les infections respiratoires, la diarrhée, la prématurité et l’asphyxie à la naissance. Des causes évitables et traitables a laissé entendre la spécialiste. Quant au Pr Mariam Sylla du Mali, presidente des pédiatres francophones, pour sa part, elle  a insisté sur l’importance des soins essentiels aux nouveaux nés dans la réduction des décès chez les nourrissons. Elle a également rappelé la nécessité pour la femme enceinte d’être en contact avec les agents de santé et surtout de faire au moins quatre (4) visites prénatales pendant la grossesse.

D’autres facteurs comme le manque de soins aux nouveaux nés malades et à faible poids favorisent les décès des tout-petits a précisé le  vice president de l’Association néonatale africaine, Pr Papa Moctar Faye du Sénégal. Parmi les causes, il a cité entre autres les naissances prématurées et les infections que l’on n’arrive pas à prendre en charge convenablement dans ces deux parties du continent africain. C’est pourquoi, il a invité à la dotation du maximum de centre de santé en unité néonatale.

Le Pr Faye a également suggéré la pratique des soins kangourou, une technique qui permettra de sauver plus de 150.000 vies supplémentaires a-t-il dit. Au terme de la rencontre, les journalistes ont été invités à plus de productions dans leurs organes respectifs pour informer et sensibiliser leurs auditoires. Cette rencontre a lieu à la faveur de la journée mondiale de santé célébrée chaque 7 avril.

A.Cissé (collaborateur)

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