Santé reproductive des jeunes : un document d’orientation adopté

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Robert Claude Kargougou, a présidé la clôture des travaux de l’atelier de validation du document national d’orientation de l’Education à la vie familiale (EFV) et de son guide d’utilisation au Burkina Faso, le vendredi 20 mai 2022 à Ouagadougou.

Les officiels présents à l’atelier de validation du document ont affirmé que la santé des jeunes est une préoccupation pour eux.

Les différents acteurs en charge de la santé, de l’éducation et des droits humains veulent contribuer à l’amélioration de la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes du Burkina Faso. C’est dans cette dynamique que le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a organisé un atelier de validation d’un document national d’orientation de l’Education à la vie familiale (EFV) et d’un guide d’utilisation au Burkina Faso, le vendredi 20 mai 2022 à Ouagadougou. Pour le ministre en charge de la santé, Robert Kargougou, ces deux documents vont permettre aux jeunes de disposer de compétences et de pouvoir bénéficier pleinement de leurs potentiels. Il a ajouté que grâce à l’appui des partenaires techniques et financiers, particulièrement Planned Parenthood Global (PPG) et Save the Children et un certain nombre de départements ministériels dont principalement le ministère en charge de l’éducation, ces travaux ont vu le jour avec l’adoption dudit document. Il a indiqué que ces initiatives sont à saluer dans la mesure où la population du Burkina Faso est majoritairement jeune. Par ailleurs, Dr Kargougou a insisté sur le fait que cette initiative est vraiment importante.

« Elle va permettre aux jeunes de profiter de compétences au sein de leurs cadres familiaux et d’affronter la vie avec beaucoup de sérénité », a-t-il déclaré. De même, il a signifié que la jeunesse n’utilise pas à bon escient les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) parce qu’elle est laissée à elle-même. La représentante-pays de PPG, Fatimata Sinaré, a précisé que le document est subdivisé quatre grandes composantes constituées de modules. En outre, elle a confié que le document va contribuer à une meilleure éducation et un encadrement des jeunes au sein des établissements tout comme les milieux extrascolaires. « Il sera, aussi, question d’améliorer la santé sexuelle et reproductive des jeunes et relever les défis en matière de santé sexuelle », a-t-elle soutenu. Sur les questions de citoyenneté et de paix, elle a ajouté qu’au regard de la crise humanitaire que traverse le Burkina Faso, il est plus qu’urgent d’inviter la jeunesse à contribuer à la construction d’une société paisible et de cohésion sociale. Mme Sinaré a, également, souligné qu’il faut travailler à ce qu’au niveau des établissements primaires secondaires et même supérieurs, que ce document puisse être enseigné aux jeunes. Elle a indiqué que ceux qui ne sont pas inscrits à l’école vont également bénéficier de l’encadrement dans leur milieu respectif.

Haoua MINOUGOU (Stagiaire)

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