Rachid Sidibé (Judo) Lourd et efficace

Ils ne sont pas nombreux à avoir son poids et à être efficaces sur le tatami. Malgré ses 115 kg, Rachid Sidibé fait partie de ceux qui dominent le judo burkinabè. Lors des derniers Jeux Olympiques en 2016, il a été le seul judoka burkinabè à obtenir son ticket qualificatif pour ce grand rendez-vous mondial. A 28 ans, le sociétaire de l’USFA a obtenu des médailles à l’Open de Dakar, au Tournoi international de la ville de Ouagadougou (TIVOUAG), etc. Présentement en Chine, les objectifs de Sidibé sont ceux de la fédération : remporter beaucoup de médailles pour le Burkina, notamment celle olympique.

Y. OUEDRAOGO

Gloria Rachelle Guissou (Karaté-do) Un palmarès long comme le bras

Entre 2014 et 2019, la lauréate AJSB 2019 de karaté-do a engrangé 51 médailles dont 42 d’or. Elle est étudiante en Master 2 en gestion de maîtrise de l’eau et est à la recherche d’opportunité pour entamer sa thèse de doctorat. Elle a 23 ans et se nomme Gloria Rachelle Guissou. Pour elle, le sport fait partie de sa vie. C’est à l’âge de 6 ans que naquit son amour pour le karaté- do. En 2011, elle intègre l’Avenir club de Ouagadougou. Mais, elle avoue avoir véritablement commencé la pratique de cet art martial japonais après son internat à l’âge de 16 ans. Un an plus tard, soit en 2014 à l’âge de 17 ans après le BAC, elle sera appelée pour la première fois en équipe nationale. Et dès sa première compétition internationale au Togo, elle est auréolée d’or. Le palmarès de Gloria est bien riche. Entre autres, elle a 12 titres de championne de ligue, 10 de championne du Burkina, 5 titres de championne de la sous-région, meilleure athlète du tournoi de la ville d’Abidjan en 2018, première karatéka à obtenir une médaille aux Jeux africains. C’était lors des récents Jeux africains en septembre dernier à Rabat au Maroc.

Yves OUEDRAOGO

Kassoum Demé (Rugby) Le géant surdoué du rugby burkinabè

Il n’a que tout juste 18 ans mais ses encadreurs ne tarissent pas d’éloges à son sujet. « Surdoué du rugby », « technicien hors normes » et « pièce maîtresse » sont entre autres qualificatifs usités à l’endroit du botter des Etalons, Kassoum Démé. Des qualités qui lui ont valu d’être sélectionné en juillet 2018 en équipe nationale avec les moins de 18 ans pour les Jeux africains de la jeunesse en Algérie où ils termineront 4e au classement. De retour de cette compétition, il est surclassé en équipe A. Avec son club les Lions de Bobo-Dioulasso, il finit premier du championnat national en 2018 et vainqueur du tournoi des clubs champions. Cette année, le « grand » 10 des Etalons (1m90 pour 80 kg) a ajouté à son palmarès le titre de vice-champion au Paris World Games avec les juniors.

Voro KORAHIRE

Joël Méda (Tennis) Dans la lignée des grands

Depuis quelques années, Joël Méda est indétrônable à la tête du tennis burkinabè. Né en Côte d’Ivoire il y a 24 ans, c’est dans ce pays que le jeunot de 1,84 m pour 76 kg va prendre goût à la raquette grâce à son « tonton » qui travaillait dans un court de tennis.
« Il m’a proposé un jour de venir essayer à jouer le tennis. J’ai essayé et ça m’a plu », se rappelle-t-il toujours. Tennisman professionnel, Joël Méda traîne un riche palmarès. En 2018, il a remporté l’open FFA d’Abidjan, l’open d’Abidjan et celui de Koudougou. Son objectif est de percer dans le tennis et de jouer les plus grands tournois pour faire connaître son savoir à l’extérieur du pays. « Mais, ce qui me tient surtout à cœur, c’est de me retrouver un jour en Europe pour pouvoir développer davantage mon tennis », a-t-il souhaité.

Yves OUEDRAOGO

Boris Drabo (Handball) Des ambitions de professionnalisme

Le sociétaire de l’USFA handball, Boris Drabo, a fait ses premiers pas dans la discipline à l’âge de 14 ans. “ C’est mon professeur d’EPS à l’époque qui m’a encouragé à pratiquer le handball. Ensuite, il a trouvé en moi des qualités et m’a dirigé vers le Handball club de Ouahigouya’’, a fait savoir Boris Drabo. C’est de Ouahigouya que le champion AJSB 2019 a atterri dans le club militaire en 2015. Il s’est vite adapté à ses nouveaux co-équipiers et a gagné rapidement une place de titulaire. Dans son palmarès, Boris Drabo a participé à la coupe d’Afrique au Gabon en 2006 avec la sélection junior. Il a aussi participé aux éliminatoires des Jeux africains de 2014 à Niamey au Niger avec l’équipe nationale des seniors. En 2018, Boris Drabo était à Abidjan avec son club l’USFA pour la coupe d’Afrique des clubs champions. Le futur maître d’EPS (puisse qu’il vient de finir sa formation à l’ISSDH) ambitionne de monnayer ses talents à l’extérieur si l’occasion se présente. Pour l’instant, il souhaite plus de compétitions internationales tant en club qu’en équipe nationale.

F.KOUDA

Paul Daumont (Cyclisme) Le grand espoir de la petite reine burkinabè

C’est au VTT que le meilleur cycliste du Burkina, Paul Daumont, a commencé à prendre goût au vélo. Excellent sur sa petite monture, le jeune Daumont est conseillé par son entraîneur français, Bruno Hermignies, de s’essayer au vélo de course. Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître puisqu’il sera repéré et engagé par l’AS SIFA. C’est ainsi le début de l’aventure cycliste pour ce natif de Bobo- Dioulasso. Détenteur du grand prix CNOSB en 2017, c’est en cette année 2019 que le jeune de 20 ans, grand de 1,84 m pour 70 kg, va faire fureur tant sur le plan national qu’international. En effet, après avoir remporté la 1re édition du grand prix du président de la Fédération burkinabè de cyclisme et celui du Fonds pour la promotion du sport, Paul Daumont se signale du côté de la lagune Ebrié en faisant main basse sur le tour de Côte d’Ivoire. Il remporte également une victoire d’étape au Tour du Togo. Paul Daumont est médaillé de bronze au dernier championnat d’Afrique U23. Son objectif : « remporter le Tour du Faso à court terme et passer professionnel à long terme ».

Yves OUEDRAOGO

Abi Coulibaly (Kung-fwushu) La championne des Lian wu

Amoureuse des activités physiques dès son enfance, c’est à l’âge de 4ans que Coulibaly Abi Wing-Chun, de taille moyenne, 1m65 pour 50kg, découvre le kung-fu. Elle en fait sa passion et son sport de prédilection. Elue meilleur athlète de sa catégorie par le Comité technique fédéral lors du championnat national en 2012 ; 2013 ; 2014 ; 2015 et 2017, elle arrache brillamment pour la saison 2018-2019 le titre de meilleure athlète d’une compétition dénommée «kung-fu d’or». Ceinture noire 1er Dan, Abi, âgée seulement de 15 ans et élève en classe de 3e, cumule 5 médailles cette année dont 4 en or et 1 en argent.

W. Hermann Wilfried BANDE
(Stagiaire)

Mariam Bancé (Athlétisme) La reine des 100 et 200m burkinabè

La sprinteuse burkinabè, Mariam Bancé (26 ans, 1,70m), a toujours été championne du Burkina Faso de 2017 à 2019 dans les épreuves de 100m, 200m et même au 400m. Après son premier titre en 2017, elle a été vite repérée et intégrée en équipe nationale. Alors, elle prend part au tournoi de la Solidarité à Bamako, au Mali, où elle remporte les médailles d’or et d’argent, respectivement au 100 et 200m. Elle aligne compétition sur compétition pour se mesurer aux athlètes de l’espace CEDEAO de la Guinée. Dans la capitale guinéenne Conakry, Bancé récolte deux médailles toutes dorées. Cette année, la reine des pistes burkinabè a pris part au tournoi de la Solidarité à Niamey au Niger où elle a encore été récoltée l’or et l’argent. Aux derniers Jeux africains au Maroc, Mariam Bancé, avec un chrono de 23 secondes76, a amélioré son temps national au 200m. A ce rendez-vous continental, la sprinteuse burkinabè s’est limitée aux demi-finales.

Adama SALAMBERE

Mody Cissé (Football) Le dynamiteur des défenses du Faso foot

La saison écoulée, l’ailier droit de Rahimo FC, Mody Cissé, a pesé de tout son poids dans le doublé (championnat/ coupe du Faso) de son équipe. Malgré qu’il ne soit pas à la pointe de l’attaque des Académiciens de Bama, le virevoltant Mody a été le meilleur buteur de son équipe avec 10 buts pour 8 passes décisives. Tous les techniciens du football burkinabè ont reconnu ses mérites : il a été élu meilleur joueur 2019 du Faso foot, meilleur joueur AJSB du mois de février, meilleur footballeur AJSB 2019, Sabot d’or 2019, meilleur ailier droit du championnat dans l’équipe-type du Faso foot. Cette performance lui a d’ailleurs valu d’être convoqué chez les Etalons A en juin dernier par l’ex-sélectionneur Paulo Duarte. Il évolue actuellement avec les Etalons locaux dans le cadre des éliminatoires pour le CHAN 2021. Le natif de Bobo-Dioulasso (22 ans pour 63 kg) qui a débuté sa formation dans l’académie de Rahim Ouédraogo (Rahimo) en 2013, a gravi toutes les marches jusqu’à l’élite (les matchs de montée en D3, D2 et en D1). Actuellement, le N°17 de Rahimo n’a plus trop la tête dans le Faso foot. « Je prie Dieu pour que d’ici le mercato de janvier, que j’aie un contrat professionnel hors du pays », indique-t-il. Son idole est le Sénégalais de Liverpool, Sadio Mané et il devra encore travailler dur pour atteindre les sommets.

Adama SALAMBERE

Magan Oulé Diabaté (Maracana) L’ancien Etalon a encore de beaux restes

L’ancienne gloire du football burkinabè, Magan Oulé Diabaté, a encore de beaux restes dans les jambes. Il fait partie de la génération 1998 qui a mis du baume au cœur des Burkinabè lors de la CAN au Burkina Faso, où le pays des Hommes intègres avait occupé la 4e place, une première pour les Etalons, dans une compétition majeure. Il a évolué à l’ASFB en 1992 où il a été vainqueur de la coupe du Faso avant d’atterrir à l’Union sportive des forces armées (USFA). Dans ce club militaire, il a été plusieurs fois champion du Burkina, vainqueur de la coupe du Faso, de la coupe des leaders, de la super coupe AJSB et de la coupe d’Afrique militaire. L’actuel coach de l’USFA (46 ans) en dépit de ses occupations avec le club militaire trouve du temps pour jouer au maracana.
Il a été sacré champion du Burkina Faso en tant que joueur de champ, avec son club, le Tampouy Maracana football club. Il n’a qu’une seule ambition pour la saison à venir : « être encore champion au championnat de maracana et faire une bonne figuration à la coupe du monde de maracana en 2020 au Canada ».

Adama SALAMBERE

Jules Maré ( Badminton) Une abnégation payante

Depuis 2014, le sociétaire du club Degamson est dans l’élite de ce sport que l’on joue avec une raquette et qui présente des similitudes avec le tennis. Né le 1er septembre 1998 à Ouagadougou, Jules commence à engranger des médailles à partir de 2015 avec à la clé un titre de champion du Burkina. Sa motivation et son abnégation aux entraînements, lui permettent de s’adjuger les mêmes distinctions en 2016 et 2017. L’année suivante, il baisse en régime et se contente de la 2e place nationale. Pétri de talent, il grandit en maturité et son année 2019 est sanctionnée par le titre de champion national. Ce jeune passionné et dévoué de de 1m65 pour 58kg, entend relever les challenges à venir. Il souhaite, dit-il, participer à des stages et compétitions à l’international. Et ce, dans le but de se perfectionner et de remporter de nombreux lauriers.

W. Jean SAWADOGO
(Stagiaire)

Ousséni Tapsoba (Tennis de table) Un habitué des Nuits AJSB

Le jeune Ousséni Tapsoba a touché pour la première fois la petite boule à l’âge 9 ans à Abidjan. Il a été champion dans sa catégorie de 2009 à 2013. “ C’est en 2011 que mon coach d’Abidjan est rentré en contact avec la Fédération burkinabè de tennis de table afin que j’intègre la sélection du Burkina Faso’’, a mentionné Ousséni Tapsoba. Au cours de cette même année 2011, il a participé pour la première fois au Tournoi ouest-africain avec l’équipe nationale du Burkina Faso où il a été médaillé de bronze. En 2013, le jeune Ousséni décide de rentrer au pays pour poursuivre sa carrière. Il a été six fois champion national du Burkina Faso en 2013, 2014, 2016, 2017, 2018 et 2019. Cette année, il décroche son 3e titre de champion AJSB. Il a participé aux Jeux de la francophonie en 2017 à Abidjan où il a été éliminé en 8e de finale par équipe. Au Tournoi ouest-allemand en 2016, il a occupé la 4e place. Il a été 4e en 2017 au Tournoi de la Zone 3 à Cotonou. Le rêve de Ousséni Tapsoba est de remporter le championnat d’Afrique. Voilà pourquoi il sollicite l’accompagnement des autorités pour des stages internationaux et mondiaux afin de perfectionner son niveau et d’être parmi les meilleurs tennismen du monde.

F.KOUDA

Khaled Savadogo (Natation) Un retour gagnant

Victime d’une blessure qui l’a éloigné de la compétition depuis 2016, Khaled Savadogo a signé son retour cette année de la plus belle des manières. Avec un temps de 31’90, il s’est adjugé la médaille d’or cette année en crawl, l’une de ses spécialités. Agé de 21 ans, avec ses 1,73 m et ses 62 kg, le champion AJSB 2019 est également à l’aise dans le bassin en brasse. En 2013, le sociétaire du club Kossouka de Ouagadougou a en effet remporté la médaille d’argent en crawl et celle de bronze en brasse au championnat national. Il enrichit son palmarès en 2014 de deux autres médailles cette fois-ci d’argent aussi bien en brasse qu’en crawl. En 2015, ce sera une médaille d’argent en crawl.

Voro KORAHIRE

Thierry Boma Paré (Handisports) Le maître du handbike

Les sports pour personnes handicapées regroupent plusieurs épreuves. Parmi elles figure le handbike. Thierry Boma Paré pratique ce sport depuis plusieurs années. Du championnat national en passant par les compétitions sous régionales voire continentales, le sociétaire de Handicap Solidaire, âgé de 32 ans, s’est toujours bien illustré. De 2016 à 2018, Thierry Boma Paré a été constant au championnat national. En 2016, il termine au bas du podium. Malgré sa détermination, il ne fera pas mieux que la saison écoulée. Il se contente encore de la 3e place. La saison 2018, c’est encore le statu quo. Thierry Boma Paré avec ses 60 kg et ses 1m75 est encore au bas du podium. C’est finalement en 2019 qu’il va enfin réaliser ses rêves. Il est champion de la saison en handbike.

Ollo Aimé Césaire HIEN

Jean Philippe Winter Bakala (Hockey sur gazon)Le virevoltant attaquant
de Gounghin hockey club

Jeune discipline au Burkina Faso, le hockey sur gazon réussit parfaitement sa phase de vulgarisation. Avec le nombre de jeunes pratiquants qui s’accroît au fil des ans, figure un hockeyeur au talent prometteur. Jean Philippe Winter Bakala est l’un d’eux. Il a commencé la pratique du hockey sur gazon en 2016. Très efficace devant les buts, l’attaquant de Gounghin hockey club, âgé de 19 ans, offre le titre de vice-champion à son équipe en 2018. Avec ses 1m75 et un poids de 75 kg, Jean Philippe Winter Bakala et son club redoublent d’effort et reviennent plus forts la saison suivante. Gounghin hockey club décroche le titre et se place sur le toit du hockey sur gazon burkinabè en fin de la saison 2018-2019. Le club de la capitale doit le premier titre de champion de son histoire grâce à son jeune virevoltant attaquant, Jean Phillippe Winter Bakala qui a inscrit 20 buts cette saison.

Ollo Aimé Césaire HIEN

Drissa Zon (Lutte)  L’endurant technicien des arènes

Drissa Zon alias «le Technicien» est un nom qui ne passe pas inaperçu dans le monde de la lutte traditionnelle au Burkina Faso. Depuis 2014, il est dans le cercle sélectif des champions. Dans la catégorie des moins de 86kg, «le Technicien», âgé de 28 ans, s’est toujours imposé aussi bien dans le championnat national que dans les tournois de lutte. Très endurant avec ses 1m85 et ses 85 kg, Drissa Zon a su défendre les couleurs du pays dans les compétitions sous régionales, africaines, voire internationales. En 2017, il est médaillé d’argent dans la lutte africaine aux Jeux de la francophonie et au tournoi de la CEDEAO à Dakar. En 2018, il a ramené du tournoi de la CEDEAO (TOLAC) à Niamey, une médaille de bronze.

Ollo Aimé Césaire HIEN

Boukary Rouamba (Vo Viêtnam) Champion en seulement 3 ans de pratique

Natif de la ville de Kongoussi, l’étudiant de 30 ans (Master en géographie) a débuté le vo Viêtnam en 2009 après avoir été inspiré par certains de ses amis, et la philosophie de ce sport discret. De taille moyenne, 1m70 pour 65kg, Boukary Rouamba a commencé la compétition dans cet art martial traditionnel du Viêtnam, qu’à partir de l’année 2016, où il est vice-champion du Burkina Faso. Il poursuit son ascension et cette année 2019, c’est la médaille d‘argent en «thὸ», qu’il inscrit à son palmarès. Boukary s’adjuge également le titre de champion national de vo Viêtnam (en combats). Passé ce cap, le «black tiger» nourrit désormais de grandes ambitions comme celles de conquérir des titres à l’international. Le plus proche sera, espère-t-il, à l’occasion du championnat du monde, qui aura lieu en France l’an prochain.

W. Jean SAWADOGO
(Stagiaire)

Hamidou Zongo (Vovinam viet vo dao) 2 ans de pratique et déjà
dans la cour des grands

Il y a juste 2 ans qu’Hamidou Zongo a commencé à pratiquer le vovinam viet vo dao. « Elève au lycée municipal de Koudougou en 2017, c’est avec admiration que je prenais du temps à suivre les entrraînements des voshings qui s’exerçaient » raconte-t-il. Le jeune voshing de 21 ans décide alors de se joindre au groupe. Il apprend vite et bien. Champion national de sa catégorie, Hamidou, du haut de son mètre 74 pour 68 kg met tout le monde d’accord lors du championnat d’Afrique de la discipline organisé par le Burkina Faso. A cette compétition, le natif de Koudougou a raflé à lui seul 2 médailles d’or. Il a pour objectif de maintenir le cap et de continuer à remporter des lauriers pour le Burkina Faso. Toute chose qui sera possible selon lui, que grâce au travail.

Yves OUEDRAOGO

Axelle Bayala (Pentathlon moderne) Au sommet à 12 ans

Axelle Bayala est née le 18 octobre 2007 à Réo. Elle a commencé le pentathlon moderne en 2016 dans le club de Réo dirigé par sa mère. Déjà en 2017, elle était championne nationale au niveau du laser-run ; ce qui lui a valu d’aller à Cape-Town en Afrique du Sud pour le championnat du monde où elle s’est bien comportée dans l’ensemble. En 2018, elle a été sacrée championne nationale de laser-run et de triath et ira à Dublin, en Irlande, pour le championnat du monde. Cette année, elle a été championne nationale au triath et médaillée d’or au récent tournoi de la Fraternité à Ouagadougou. Cela fait 3 ans qu’Axelle Bayala excelle dans sa catégorie, celle des moins de 13 ans. L’an prochain, la native de Réo va passer à la catégorie supérieure. Elle prendra part à la 2e édition du tournoi de la Fraternité à Bamako. En cas de victoire, elle pourra participer au championnat du monde de laser-run. Il lui faut de la maturité pour la natation. Et l’on espère que dans 8 ans, elle pourrait être médaillée d’Afrique.

F.KOUDA

 

Laisser un commentaire