La IIe édition de la Nuit des arts martiaux se tiendra, le 2 août prochain dans la salle des arts martiaux du Comité national olympique et des sports burkinabè, à
Ouagadougou. Ce qu’a laissé entendre le comité d’organisation lors d’un point de
presse, jeudi 19 juin 2025 à Ouagadougou.
«Arts martiaux et cohésion sociale » est le thème retenu pour la IIe édition de la Nuit des
arts martiaux qui se tiendra, le 2 août 2025 dans la salle des arts martiaux du Comité national olympique et des sports burkinabè, à Ouagadougou.
Face à la presse, le président de la Fédération burkinabè de vovinam viet vo dao, Philippe Sawadogo, entouré de ses homologues de judo, Pimbi Nikièma, du kung-fu wushu, Inoussa Sawadogo, du vice-président de la Fédération de karaté-do, Soumaila Ouédraogo, du directeur technique national de la Fédération de taekwondo, Jean Baptiste Zongo et du représentant du vo vietnam, Julien Drabo ont fourni toutes les informations de cette nuit festive des arts martiaux.

Selon M. Sawadogo, ce 2e round de l’activité entend, faire briller le public autour des valeurs fondatrices des arts martiaux. Ces valeurs qui sont, selon le président
de la FBVVVD, le respect, la discipline, la paix, la loyauté et la fraternité. « Cette nuit ne sera pas seulement un spectacle, mais une célébration des cultures, un véritable voyage au cœur des philosophies de combat », a-t-il souligné.
Selon les explications de Philippe Sawadogo, la Nuit des arts martiaux se veut une vitrine de cette diversité avec notamment des démonstrations de karaté et judo d’origine japonaise, kung-fu d’origine chinoise, le vovinam viet vo dao et vo vietnam, venus du Vietnam et le taekwondo d’origine coréenne.
Une manière pour les organisateurs de démontrer que les arts martiaux vont bien au-delà du simple exercice physique ou du spectacle de combat. En ces temps marqués
par des défis sécuritaires, les organisateurs veulent faire de la Nuit des arts martiaux un appel symbolique à l’unité et à la paix. « Nous voulons que cette soirée soit un rempart contre la violence, une réponse martiale à l’intolérance et à la division », a insisté le
président de la Fédération burkinabè de vovinam viet vo dao.
Pour les initiateurs, cette activité est une occasion de brassage entre différentes générations que sont les experts, les maitres et les débutants. « C’est un moment de
rencontre, de transmission et de partage. Une fête ouverte à tous, pour redonner aux arts martiaux leur sens profond : la quête d’un équilibre entre le corps et l’esprit », précise Philippe Sawadogo.
Après la 1re édition en 2023, l’activité n’a pas pu se tenir l’année dernière à cause du
renouvellement des structures fédérales.
Yves OUEDRAOGO
