‘’La Sorbonne’’, un ‘’grin’’ de café, a donné le mercredi 2 juillet 2025, à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est, 3 tonnes de ciment à l’initiative présidentielle, Faso Mêbo.
Ça bouge peu à peu pour l’initiative présidentielle, Faso Mêbo, dans la région du Centre-Est. La Sorbonne, un groupe informel de plusieurs couches socioprofessionnelles qui se retrouvent chaque matin, au secteur 6 de Tenkodogo, dans un kiosque pour prendre un café, avant de vaquer à leurs occupations, a donné le mercredi 2 juillet 2025 à Tenkodogo, 3 tonnes de ciment à cette initiative du Chef de l’Etat.
L’objectif, selon le porte-parole de la Sorbonne, Gilbert Zabsonré, est d’accompagner l’élan du président Ibrahim Traoré, pour le développement du pays. « Nous avions fixé comme premier objectif une tonne. Mais lorsque l’initiative a pris forme, nous sommes allés à 3 tonnes », a-t-il expliqué. M. Zabsonré a précisé que l’initiative portée par ses amis et lui n’est pas le fruit d’une pression, mais celle de la camaraderie parce que tous les membres de la Sorbonne sont une famille. « C’est un exemple pour permettre à d’autres d’emboiter nos pas », a-t-il poursuivi avant d’inviter le président du Faso à la Sorbonne pour prendre un café avec eux, le jour où il sera de passage à Tenkodogo.
Comment expliquer le choix du nom Sorbonne dans un contexte où le Burkina Faso dit lutter contre l’impérialisme ? Pour Gilbert Zabsonré, la Sorbonne est certes un nom à connotation impérialiste. Cependant, il a indiqué que les Burkinabè ne sont pas contre les Français. « La Sorbonne est une université française qui forme des élites à travers le monde. Nous sommes contre la politique française qui est en train d’assombrir l’Afrique au fil des temps », a-t-il clarifié. A l’écouter, cette jeunesse en lutte contre la politique française en Afrique est incarnée par le Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré qui œuvre, d’après lui, pour que l’exploitation de l’Afrique prenne fin.
Le président de la délégation spéciale de la commune de Tenkodogo, Sami Bérenger Pooda, a exprimé sa gratitude à la Sorbonne. Il a saisi l’occasion pour inviter d’autres groupes de réflexion à passer à l’action. « Au-delà de la critique constructive, il faudrait aussi une critique agissante », a-t-il déclaré. M. Pooda, a estimé que ce don vient interpeller chaque citoyen sur les gestes à poser pour les villes burkinabè. Il s’est dit disposé à recevoir tous ceux qui veulent contribuer par des dons ou leur forces physiques à Faso Mêbo, afin que la ville de Tenkodogo soit belle, propre, viable, soudée et solidaire.
Faso Mêbo est une initiative du président du Faso, adoptée le 14 octobre 2024, destinée à améliorer le cadre de vie des populations dans les villes du Burkina à travers la construction d’infrastructures routières et l’aménagement et l’embellissement urbains.
Anselme KAMBIRE