Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a posé la première pierre d’une usine de transformation de pomme de cajou, jeudi 22 mai 2025 à Peni, commune rurale située à une trentaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso. D’un coût de 6,6 milliards de francs CFA et d’un délai de réalisation de près de 8 mois, cette usine aura une capacité de transformation de 5 000 tonnes de pomme de cajou par an.
Le Burkina Faso disposera bientôt de sa propre usine de transformation de pomme de cajou. Le Président du Faso, Ibrahim Traoré, a lancé, jeudi 22 mai 2025 à Péni, les travaux de construction de cette usine prévue finir le 31 décembre prochain.
L’usine sera installée sur une superficie de 4 hectares. Elle va comprendre un bâtiment principal composé de 5 sections dont une pour le concentré et les autres pour les autres produits, une infirmerie, un laboratoire et des magasins. Une fois achevée, l’usine va transformer 5 000 tonnes de pommes par an et va créer 112 emplois directs et 1 050 autres indirects. Son coût de réalisation est de plus de 6,6 milliards de francs CFA. Pour le directeur général du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques,
Clément Attiou, la transformation locale de la pomme de cajou va permettre de réduire les pertes post-récoltes et de créer de nouveaux débouchés économiques et des milliers d’emplois.

« L’idée est venue du fait que le Burkina Faso produit annuellement près de 2 millions de tonnes de pommes de cajou qui sont malheureusement jetées dans la nature, faute
de transformation. Cette usine va accompagner à la mise en place d’unité qui va permettre de transformer la pomme de cajou en divers produits. La mission est donc de transformer 5 000 tonnes par an en différents produits. Il aura dans un premier temps du concentré qui sera transformé ensuite en d’autres produits comme le jus, le vin, le vinaigre », a expliqué le premier responsable du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques, une structure de l’Etat chargée de valoriser les produits du terroir.

M. Attiou a ajouté que l’usine va injecter 500 millions F CFA pour s’approvisionner auprès des producteurs de Bobo-Dioulasso, de Banfora, de Orodara ou d’autres zones. Ces producteurs et les habitants de Péni, à l’instar de Siaka Traoré, ont alors salué l’installation de l’usine de transformation qui, non seulement va leur permettre d’avoir des revenus supplémentaires, mais aussi de créer de l’emploi pour les jeunes de la
localité.
Adaman DRABO