XIIIème édition gnanamaya : L’art, un vecteur de rassemblement

La XIIIème édition de la rencontre internationale de l’art contemporain gnanamaya s’est penchée sur le rôle rassembleur de l’art, selon Issouf Diero.

La plateforme « gnanamaya » organise la XIIIème édition de la rencontre internationale d’art contemporain du 18 au 31 janvier 2021 sous le thème : « l’Art nous aide-t-il à vivre ensemble ? ». Après le lancement à Ouagadougou, c’est Bobo-Dioulasso qui a accueilli les artistes, le 19 janvier 2021 pour quatre jours de partage d’expériences et d’échanges.

« L’art nous aide-t-il à vivre ensemble ? » C’est à cette interrogation que la XIIIème édition de la rencontre internationale de l’art contemporain « gnanamaya » va tenter de répondre du 18 au 31 janvier 2021. Après la conférence inaugurale suivie d’exposition à Ouagadougou, c’était le tour de Bobo-Dioulasso, ville culturelle, d’accueillir Issouf Diero et ses artistes pour un festival d’art plastique et de matériaux de récupération, le mardi 19 janvier 2021, et ce, quatre jours pour dit-il, des communications, d’échanges, et de créations d’œuvres qui seront ensuite présentées le dernier jour au cours d’un vernissage. Cette rencontre, selon son promoteur, Issouf Diero, viendra appuyer le travail artistique afin de donner une meilleure vision du monde culturel et artistique.

Pour ce faire le promoteur, M. Diero, artiste plasticien, a réuni des artistes de divers horizons et dans des domaines bien diversifiés pour un partage d’expériences et de promotion de l’art. « Les artistes sont venus de la France, des Etats-Unis, du Chili, d’Italie, du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, et du Burkina Faso pour partager leurs différentes

Le photographe Warren B. Saré a retracé dans un court film documentaire l’histoire des dozos.

expériences et faire avancer l’art. Au tant que nous sommes, nous avons des cultures différentes, mais si nous discutons, et mettons en commun les éléments essentiels de ces différentes cultures, on peut ensemble déterminer la place de l’art dans la société », explique l’artiste plasticien Issouf Diero. Invité à venir faire vivre son art à cette XIIIème édition de la rencontre internationale de l’art contemporain, le photographe Warren B. Saré a choisi d’expliquer par un film documentaire d’une douzaine de minutes la démarche des dozos.

« A cette XIIIème édition de la rencontre internationale de l’art contemporain, j’ai voulu retracer l’histoire des dozos tout en restant dans le contexte photographique. Outre cette expérience que j’ai partagée, j’ai aussi appris des autres artistes qui ont chacun dans son domaine, un parcours. Nous avons beaucoup appris des uns des autres », se réjouit le photographe Saré. « Mon travail en tant que photographe, poursuit M. Saré, est de faire en sorte que notre histoire à travers la photographie ne disparaisse jamais et que les générations après viennent trouver quelque chose qui pourra les aider à mieux connaître leur histoire et préparer un meilleur futur ». Le photographe doit savoir, dit-il, qu’il est témoin de son temps. En rappel, « Gnanamaya » qui veut dire revivre en langue dioula, selon Issouf Diero, est une plateforme de rencontre d’échanges et de partages entre les artistes.

Kamélé FAYAMA

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