La tristesse de la nation meurtrie est immense, indescriptible
La douleur du peuple éprouvé est au comble de l’indicible
La cible de l’insoutenable n’était qu’un homme au grand cœur
Est-ce un leurre du destin ou un mesquin pied de nez de l’horreur ?
Arrêté et embastillé pour des faits aux relents de méfaits ?
C’est fait ! Le cachot des machos a eu raison du souffle de l’icône des bienfaits
Dans de beaux draps la vérité se débat au bout du lambeau qui pend La thèse du coup fatal s’emballe dans les dédales du doute qui se répand
Ainsi, seule la mort est coupable, personne n’a effleuré un seul de tes cheveux !
Ainsi, seule ta personne a mis fin à ta vie, drôle de suicide qui met la main au feu !
Donc, aucun coupable, point de commanditaire, les commentaires peinent à se taire !
La terre de l’intégrité crie son amertume dans la houle de l’abîme délétère
Dans le silence de nos cœurs meurtris, l’espoir en agonie s’est enfin éteint
Ce drame nous crame l’âme, la trame de l’histoire cache un puzzle à pépins
Il faut savoir rester digne dans la douleur qui transperce le sage sans larmes
Il faut rester ferme sans fermer la porte de la vérité qui s’entête avec vacarme
Alino, le Faso dont tu portais fièrement le nom te pleure le poing fermé
Vivement que ton lugubre retour ne souffre pas de marchandage exacerbé Alino Faso, dors du sommeil des justes dans les girons de l’intégrité des Pères
En attendant que la vérité l’emporte sur l’impunité, de toi ton cher Faso reste fier !
Clément ZONGO clmentzongo@yahoo.fr