Blanchiment de capitaux : une nouvelle charge contre le lt-col Emmanuel Zoungrana

Le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, dont la libération avait été annoncée, le 2 février 2022, restera finalement en détention préventive à la prison militaire. Le parquet militaire a, en effet, saisi le juge d’instruction pour une nouvelle charge contre l’officier. Il s’agit de « blanchiment de capitaux ».

Le tribunal militaire avait autorisé, le mercredi 2 février 2022 à Ouagadougou, la libération du lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana après une audience de la chambre de contrôle du tribunal. Mais, quarante-huit heures après, le parquet militaire a saisi le juge d’instruction pour une nouvelle charge contre l’officier.

Il s’agit de «blanchiment de capitaux». C’est ce qu’a rapporté, le vendredi 4 février 2022, le journal en ligne Libreinfo.net sur sa page Facebook. La justice a donc décidé de le garder en détention préventive à la prison militaire pour la suite de ses investigations. Selon la même source, les charges (tentative de coup d’Etat, etc.) pour lesquelles, il était poursuivi restent maintenues, car le juge d’instruction peut toujours régulariser l’ordonnance de mise en détention préventive. Placé sous mandat de dépôt à la prison militaire, le 14 janvier 2022, le lt-col Emmanuel Zoungrana était suspecté par le régime de Roch Marc Christian Kaboré d’avoir fomenté un coup d’Etat. Il avait été mis aux arrêts avec huit autres militaires.

W. Aubin NANA

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