Communautés étrangères vivant au Burkina : La IIIe édition du forum de l’intégration annoncée

Environ 16 nationalités sont représentées au sein de la Coordination des communautés vivant au Burkina Faso.

Le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo, a échangé avec les représentants des communautés étrangères vivant au Burkina Faso, le mardi 16 avril 2019 à Ouagadougou. Les
discussions ont porté sur la cohésion au sein des communautés représentées au pays des Hommes intègres et la tenue, cette année, de la IIIe édition du Forum national de l’intégration.

Le Burkina Faso est une terre d’accueil pour plusieurs communautés africaines, si l’on en croit le président de la Coordination des communautés vivant au Burkina Faso, Abdoulaye Senghor, par ailleurs président de la communauté tchadienne au Burkina Faso. «On ne sent aucune difficulté particulière à nous intégrer dans notre pays d’accueil», a-t-il dit lors de la rencontre que les communautés étrangères ont eue avec le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo, le 16 avril 2019 à Ouagadougou.

Ces échanges se sont inscrits dans la dynamique de revitalisation de la Coordination des communautés vivant au Burkina Faso, tombée dans la léhargie, pendant un certain temps. Depuis le 6 avril 2019, cette faîtière qui fédère des associations de 16 nationalités a été remise sur pied. A la faveur des échanges avec le ministre, les nouveaux responsables ont accueilli avec satisfaction, l’annonce de la tenue de la IIIe édition du Forum national de l’intégration, après les éditions de 2013 et 2015.

Quatre ans après, la reprise de cette manifestation «importante» pour les communautés étrangères au Burkina Faso donnera lieu à des innovations, a confié Abdoulaye Senghor qui a remercié leur ministère de tutelle pour l’accompagnement constant dont ils ont bénéficié toutes les fois qu’ils en ont eu besoin. Au-delà de ce forum, c’est la cohésion au sein des communautés vivant au Burkina et partant, la réalisation de l’intégration africaine qui est recherchée par les autorités burkinabè.

Le ministre Paul Robert Tiendrébéogo a rappelé que cette volonté a été manifeste à travers la création et la confirmation d’un ministère dédié à l’Intégration africaine à l’occasion des deux derniers remaniements du gouvernement. L’atteinte de ces objectifs nécessite aussi, de l’avis du ministre, des actions concertées. Il a donc salué la remise en selle de la coordination des communautés et invité le nouveau bureau, au regard des difficultés rencontrées lors de ce processus, à travailler d’urgence au rassemblement de toutes les personnes étrangères résidant au Burkina Faso et à la préservation de la cohésion en leur sein.

Fabé Mamadou OUATTARA

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