Crise sécuritaire au Sahel : Jean Luc Mélenchon souhaite une action efficace

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré (droite) et son hôte ont beaucoup échangé sur les problèmes qui touchent le Sahel.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le président du parti politique français « La France insoumise », Jean Luc Mélenchon, le lundi 19 juillet 2021, au palais de Kosyam. La crise sécuritaire a dominé leurs échanges.

La question sécuritaire dans le Sahel est l’une des préoccupations du président du parti politique français « La France insoumise », Jean Luc Mélenchon. Il en a longuement échangé avec le Président du Faso, Roch Kaboré, le lundi 19 juillet 2021, au palais de Kosyam, au cours d’une audience. A son hôte, M. Mélenchon s’est dit sceptique du caractère religieux des combattants qui, par pays, essaient d’effondrer des structures institutionnelles. Il s’est dit inquiet tout en s’interrogeant sur celui qui finance ces groupes armés. « Comment peut-on se trouver dans une situation où des individus, venus de nulle part, ne manquent jamais de munitions et sont équipés de matériels sophistiqués ?

La question du financement et des liens internationaux de ces bandes armées se pose », a-t-il affirmé. Selon le président du parti politique « La France insoumise », pour qu’on puisse avoir une action efficace, il convient de répondre aux questions que cette crise sécuritaire soulève. Jean Luc Mélenchon a aussi évoqué, au cours de son entretien avec le chef de l’Etat, les conséquences de la COVID-19 pour le pays des Hommes intègres. « Nous nous sommes mis à l’écoute des difficultés que rencontrent le gouvernement.

C’est en s’écoutant qu’on augmente les chances de faire face efficacement aux défis de la pandémie », a estimé M. Mélenchon. Avec le président Kaboré, « l’insoumis » a parlé également de changement climatique. « Si beaucoup de conséquences sont connues, la plupart des phénomènes comme les crises de sécheresse sont radicalement nouvelles pour nous. Nous avons à apprendre. A partir du moment où le climat français se tropicalise, il va de soi que c’est auprès de ceux qui ont traité longuement la question qu’on a le plus à apprendre ».

Abdel Aziz NABALOUM

 

 

Laisser un commentaire