Décès de John Jerry Rawlings : L’UNIR/PS rend hommage à l’ancien président ghanéen

le président de l'UNIR/PS, Bénéwendé Stanislas Sankara : « Rawlings a été un modèle pour une Afrique libre véritablement indépendante ».

Le président de l’Union pour la renaissance-parti sankariste (UNIR/PS), Bénéwendé Stanislas Sankara, a signé le livre de condoléances consacré à l’ancien président ghanéen, John Jerry Rawlings, le lundi 30 novembre 2020 au mémorial Thomas Sankara, à Ouagadougou.

« C’est avec consternation que les militants de l’Union pour la renaissance-parti sankariste (UNIR/PS) ont appris la disparition de l’ancien président du Ghana, John Jerry Rawlings, le 12 novembre dernier ». Ce sont les premières notes que le président du parti, Bénéwendé Stanislas Sankara a mentionné dans le livre de condoléances dédié au père de la Révolution ghanéenne le lundi 30 novembre 2020 au mémorial Thomas Sankara, à Ouagadougou.

A l’issue de la signature, Me Sankara a indiqué qu’il a eu la chance de côtoyer le défunt et le président Thomas Sankara lors d’une visite à l’Université de Ouagadougou. Nous étions de ceux-là, a-t-il poursuivi, qui portaient les pancartes où il était principalement écrit : « Ghana-Burkina Faso, le même combat ». Ceux qui pensaient encore à des pré-carrés, a relevé le président de l’UNIR/PS, ont vu que le rapprochement entre les deux pays (le Ghana anglophone et le Burkina francophone) était une autre révolution dans la reconfiguration politique de l’Afrique.

Pour lui, Rawlings et Sankara sont des modèles pour une Afrique libre véritablement indépendante. De son avis, le président Rawlings est resté égal à lui-même après l’assassinat de son compagnon de lutte. « C’est un homme exemplaire qui a permis à ce que le Burkina réhabilite dans tous les sens le président Thomas Sankara » a-t-il expliqué. C’est au regard de son « noble combat » que l’UNIR/PS en tant que parti sankariste, a jugé utile de lui rendre un hommage mérité, a confié le président du parti de l’œuf. « Les deux leaders de la révolution sont décédés, mais ils peuvent se rassurer que leurs héritiers vont poursuivre leur œuvre. Nous sommes certains qu’ils veilleront sur la jeunesse burkinabè et africaine, sur nos peuples en lutte pour une justice sociale, pour une véritable démocratie», a rassuré Me Sankara.

 

Abdoulaye BALBONE

Laisser un commentaire