Elections de 2020 : Le MPP/Kadiogo prêt pour le «combat»

Le président par intérim du MPP, Simon Compaoré : «Nous sommes en ordre de bataille. A l’heure de la redevabilité, nous allons répondre également présents».

Le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré, a installé le nouveau bureau de la section provinciale du parti dans le Kadiogo, le samedi 15 juin 2019 à Ouagadougou, à l’occasion d’une assemblée générale du parti.

A l’orée des échéances électorales de 2020, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) passe ses troupes en revue. Le président par intérim du parti, Simon Compaoré, a installé les nouveaux bureaux de la section du Kadiogo et des sous-sections d’arrondissement et de communes rurales issus de l’Assemblée générale (AG) de la section.

Les 36 nouveaux «fantassins» du bureau provincial ont ainsi reçu l’onction pour aller au front. A cet effet, le premier responsable du parti a appelé à l’unité et à la solidarité dans les rangs. Simon Compaoré a invité les militants à travailler dans la discipline dans les sous-sections.

«Les querelles intestines sont terminées. A partir d’aujourd’hui, il faut composer avec ce qu’on a», s’est-il adressé en langue mooré aux militants présents en nombre. Le président par intérim du MPP leur a laissé entendre que dorénavant, les contrevenants aux règles et principes du parti seront punis. Il s’agit là, a-t-il expliqué, d’éviter certains écueils du passé. «Une erreur peut nous faire perdre ce qu’on recherche», a confié l’ancien ministre d’Etat. A l’issue des «conseils» aux militants, le «camarade Simon» a profité de l’AG pour les entretenir sur les positions du parti à propos de certains sujets d’intérêt national.

Simon Compaoré a demandé par exemple aux militants du MPP, de se démarquer des grèves à répétition des agents de la Fonction publique, surtout des nouvelles formes de lutte telle qu’exercée actuellement par le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA). «C’est du désordre, et le désordre ne construit pas une nation», a déclaré le premier vice-président du MPP.

A l’entendre, il s’agit d’une stratégie pour «fausser» le programme du président du Faso, et pour cela, les militants du parti doivent dénoncer ce type d’agissement. M. Compaoré a aussi rappelé les échéances électorales à venir en 2020 (référendum constitutionnel, élections présidentielle, législatives et municipales). A ce sujet, il a demandé aux militants à rester mobilisés et à s’assurer de disposer de Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) valides pour voter en temps opportun en faveur du MPP.

Fabé Mamadou OUATTARA

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