Examens du BEPC, du BEP et du CAP dans le Centre-ouest: « Il ne faut pas paniquer » (Gouverneure Irène Coulibaly)

32 667 candidats ont débuté, ce mardi 14 juillet 2020, à 7h30, les épreuves écrites des examens du BEPC, BEP et CAP dans la région du Centre-ouest.

Dans la salle 1 du jury 11 du Lycée municipal de Koudougou, 40 candidats sur 41 ont effectivement débuté la première épreuve écrite du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), la dictée, ce mardi 14 juillet dans la matinée.

Cet établissement accueille 978 candidats, répartis en deux jurys, 10 et 11. 19 d’entre eux ne se sont pas présentés dans leurs salles de composition.

Dans une ambiance assez tendue, emprunte de stress, Abdoul Sawadogo du Lycée privé Aimé Césaire et ses camarades ont se sont dit « impatients » de composer les différentes épreuves. « On peut dire qu’on est prêt à affronter les sujets », a-t-affirmé. Quand à Yassia Sawadogo, il affiche sa sérénité : « Je suis prêt pour l’examen. Je n’ai pas peur et je ne suis pas paniqué. Je suis confiant ».

Dans le Centre-ouest, ce sont au total 32 116 candidats, dont 16 467 filles qui prennent part à la présente session du BEPC contre 30 315 en 2019, soit une hausse de plus 1 800 candidats. Au BEP, ils sont au nombre de 726 dont 163 filles. A la session de 2019, 381 candidats avaient pris part au BEP. 171 élèves sont candidats au CAP, avec seulement 35 filles. L’année précédente, ils étaient 170 candidats à composer les épreuves du CAP.

Il s’agit des premiers examens dans le contexte du coronavirus. Pas de dispositifs de lavage de mains, ni de mesures de distanciation entre les élèves qui, néanmoins, ont porté des masques.

La gouverneure du Centre-ouest, Irène Coulibaly, a fait le déplacement du Lycée municipal pour « encourager » les candidats.  Elle a rappelé « l’impact sérieux » de la Covid-19 sur l’année scolaire, suspendue de mars à juin 2010 du fait de la maladie. « L’année n’a pas été facile, mais ce n’est la faute à personne. C’est la maladie qui est à la base de cette situation », a-t-elle soutenu.

Elle a rassuré les élèves qu’ils seront évalués sur la base des enseignements reçus en classe. « Il ne faut pas paniquer, un peu de concentration. Je vous souhaite bon courage et beaucoup de chances », a émis Mme Coulibaly.

La première épreuve, la dictée, est intitulée « Le devoir du fils ». Elle est extraite de la page 25 de Quand les cauris se taisent de Fatoumata Keïta, Edition La Sahelienne, 2017.

Djakaridia SIRIBIE

Carine MILLOGO

(Stagiaire)

Laisser un commentaire